Lorsqu’un conjoint décède, obtenir une pension de réversion peut devenir crucial, surtout pour les personnes ayant une petite retraite. Voici les éléments essentiels à connaître.
La retraite… Ce moment tant espéré où l’on aspire enfin à la tranquillité. Cependant, elle n’est accessible qu’après une longue carrière. Malheureusement, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Par exemple, pour les mères au foyer, l’accès à une pension de retraite est possible, mais soumis à plusieurs conditions, telles que respecter un plafond de revenus ou avoir des enfants à charge, en particulier si ces derniers sont en situation de handicap. Lorsque l’époux est toujours en vie, les démarches peuvent s’avérer compliquées. En revanche, après le décès du conjoint, la situation évolue, bien que l’accès à la pension de réversion reste conditionné par des critères stricts. Nous vous expliquons tout en détail ici.
Retraite : comment obtenir la pension de réversion ?
La première et la plus déterminante des conditions concerne le statut matrimonial. Pour bénéficier d’une pension de réversion, il est impératif d’être marié. Comme le rappelle le site du Figaro, ni le concubinage ni le PACS ne donnent accès à ce droit. En effet, l’État considère que le mariage engage les époux à une solidarité financière, ce qui justifie l’attribution de la pension de réversion, un privilège dont ne bénéficient pas les concubins. De plus, le montant de la pension varie selon le secteur d’activité du conjoint décédé. Toutefois, quelle que soit la situation, le conjoint survivant ne peut toucher cette pension qu’à partir de 55 ans. Pour les personnes ayant une faible retraite, notamment les femmes, ce complément de revenu est souvent indispensable. Pourquoi principalement les femmes ? Parce que les écarts de salaires entre hommes et femmes ont un impact direct sur le montant des retraites. De plus, les femmes ayant une espérance de vie plus longue, elles sont les premières à bénéficier de ce complément de retraite.
