Le monde entier pleure la disparition du pape François, figure spirituelle et morale emblématique de ce début de siècle.
Décédé à l’âge de 88 ans, il laisse derrière lui une empreinte indélébile, marquée par des paroles touchantes et une ultime bénédiction qui resteront gravées dans les mémoires.
Ce lundi 21 avril, le Vatican a annoncé avec émotion la mort du pape François, survenue à la suite d’un AVC. Âgé de 88 ans, le souverain pontife s’est éteint après avoir consacré plus d’une décennie à guider l’Église catholique dans une période de profonds bouleversements. Les cardinaux ont indiqué que ses obsèques se tiendront ce samedi à 10 heures dans la basilique Saint-Pierre, tandis que le cercueil a déjà été présenté aux fidèles.
Une procession solennelle en son honneur
Le Vatican a dévoilé les images du cercueil du pape François, qui sera transféré en procession vers la basilique ce mardi. Ce déplacement hautement symbolique permettra aux fidèles de rendre un dernier hommage au pontife, dont la proximité avec le peuple a toujours été l’une des marques distinctives. Cet ultime voyage vers Saint-Pierre est chargé de solennité et d’émotion.
Les derniers mots bouleversants du souverain pontife
Peu avant son décès, le pape François a prononcé des mots poignants qui révèlent toute l’importance qu’il accordait au lien avec ses fidèles. « Merci de m’avoir fait retourner sur la place Saint-Pierre », aurait-il confié à son infirmier personnel, Massimiliano Strappetti. Cette gratitude profonde témoignait de son désir de rester au contact de ceux qu’il considérait comme ses enfants spirituels.
Une dernière promenade au cœur de la foule
À l’occasion du dimanche de Pâques, le pape François avait bravé la fatigue pour faire un ultime tour en papamobile sur la place Saint-Pierre. Durant près de quinze minutes, il a béni des nourrissons et salué les milliers de fidèles rassemblés pour la bénédiction Urbi et Orbi. Ce moment d’une rare intensité émotionnelle symbolisait l’attachement viscéral du pape à son rôle de berger universel.
Avant cette ultime sortie, le pape François, conscient de sa fragilité, avait hésité. « Tu crois que je peux le faire ? », avait-il demandé à Massimiliano Strappetti. L’infirmier, avec bienveillance, l’avait alors rassuré, permettant au souverain pontife d’accomplir ce geste d’amour et de foi. Cet échange, désormais chargé d’une forte portée symbolique, illustre la force intérieure du pape face à l’adversité.
Un deuil national décrété en Italie
Face à la disparition du pape, le gouvernement italien a décrété cinq jours de deuil national. Nello Musumeci, ministre de la Protection civile, a officialisé cette décision, soulignant l’importance de cet hommage national qui s’achèvera le jour des funérailles. Un geste qui rappelle celui observé en 2005 lors du décès du pape Jean-Paul II, bien que prolongé de deux jours supplémentaires.
De nombreuses personnalités du monde entier feront le déplacement pour assister aux funérailles du pape François. Le président français Emmanuel Macron a confirmé sa présence, soulignant le caractère incontournable de cet événement historique : « Nous serons aux obsèques du pape, comme il se doit. » Une affluence qui témoigne de l’aura planétaire d’un homme qui aura profondément marqué son époque.