Le monde du cinéma est en deuil suite au décès d’Émilie Dequenne à seulement 43 ans, une actrice belge révélée par son rôle dans « Rosetta » qui lui a valu une Palme d’Or à Cannes en 1999.
En octobre 2023, elle annonçait être atteinte d’un cancer rare de la glande surrénale, un corticosurrénalome, qui affecte une à deux personnes sur un million chaque année. Cette révélation, faite lors d’une émission sur TF1, marquait un tournant tragique dans sa vie, qui s’est achevée prématurément le 16 mars 2025.
Un combat contre une maladie peu connue
Émilie Dequenne a partagé avec courage et dignité son combat contre le corticosurrénalome, une maladie qui, malgré sa rareté, souligne l’importance de la sensibilisation aux cancers peu fréquents. Ce cancer se développe dans le cortex de la glande surrénale, affectant la production d’hormones vitales telles que le cortisol et l’aldostérone, et peut provoquer une variété de symptômes cliniques en fonction de l’excès hormonal.
Un cancer insidieux avec des défis diagnostiques et thérapeutiques
Le corticosurrénalome, souvent diagnostiqué tardivement en raison de ses symptômes non spécifiques tels que la prise de poids soudaine ou l’hypertension, peut rester indétecté jusqu’à ce qu’un examen d’imagerie révèle sa présence par hasard. Les traitements comprennent généralement la chirurgie pour enlever la tumeur, mais la nature agressive de la maladie peut entraîner des récidives. Les traitements complémentaires, tels que la chimiothérapie et la radiothérapie, sont souvent nécessaires pour prévenir le retour du cancer et gérer les symptômes hormonaux.
L’impact de la perte d’une étoile
La disparition d’Émilie Dequenne rappelle non seulement son talent indéniable et son impact sur le cinéma, mais aussi la vulnérabilité humaine face à des maladies impitoyables comme le corticosurrénalome. Sa lutte contre ce cancer met en lumière la nécessité d’avancer dans la recherche et la compréhension de ces maladies rares pour améliorer les chances de survie et la qualité de vie des patients affectés.