Le drame a secoué la commune d’Épinay-sur-Orge, où la disparition de la jeune Louise, âgée de seulement 11 ans, a tourné au cauchemar.
Retrouvée sans vie dans le bois des Templiers à Longjumeau, cette affaire a révélé une histoire marquée par la brutalité et l’injustice. Un suspect principal de 23 ans a avoué son acte dévastateur, plongeant deux familles et une communauté entière dans la douleur et la consternation.
Une disparition tragique
Le vendredi 7 février, Louise quittait son collège, sans savoir qu’elle ne retournerait jamais chez elle. Son corps a été découvert le lendemain, laissant apparaître les sévères traces d’une violence inouïe. L’autopsie a révélé des blessures graves sans indices de violences sexuelles, mais avec des marques de défense, témoignant de sa lutte désespérée pour survivre.
Confession d’un suspect
Lors de sa garde à vue, un jeune homme de 23 ans a été identifié comme le principal suspect. Son passage aux aveux a été un tournant crucial dans l’enquête. D’après le procureur Grégoire Dulin d’Évry, le suspect n’avait aucun lien préalable avec Louise. Sa rage, exacerbée par un conflit lors d’un jeu en ligne, l’a poussé à commettre l’irréparable dans un accès de colère.
Des aveux glaçants
Le suspect a expliqué avoir attiré Louise dans le bois sous prétexte de lui voler son téléphone. Face aux cris de l’enfant, il a paniqué et l’a poignardée à plusieurs reprises avant de fuir. Ces détails, révélés lors d’une conférence de presse, ont mis en lumière le caractère impulsif et dangereux de l’individu, déjà décrit par sa propre sœur comme violent et instable.
Le procureur a également annoncé la mise en examen du suspect pour meurtre et de sa petite amie pour non-dénonciation de crime. Des mesures strictes, incluant la détention provisoire et des restrictions de contact, ont été requises, reflétant la gravité des faits et l’urgence de protéger la société de tels actes.