Herbert Léonard, figure emblématique de la chanson française des années 80, s’est éteint ce dimanche 2 mars 2025 à l’âge de 80 ans.
Sa disparition a suscité une vive émotion parmi ses proches et ses fans. Julien Lepers, ami de longue date et collaborateur artistique, lui rend un hommage poignant, témoignant de leur amitié profonde et de leurs années de collaboration fructueuse.
Décès d’une icône de la chanson française
Herbert Léonard, chanteur apprécié pour ses tubes des années 80, est décédé à l’hôpital de Fontainebleau. Atteint d’un cancer du poumon, il a lutté courageusement contre la maladie, entouré de ses proches. Sa femme, Chantal Rousselot, plus connue sous son pseudonyme de scène Cléo, a confirmé la triste nouvelle dans une déclaration officielle.
Un duo artistique légendaire
Julien Lepers, qui a écrit pour Léonard le hit « Pour le plaisir » en 1981, a partagé ses souvenirs avec une émotion palpable. Leur collaboration a marqué un tournant dans la carrière de Léonard, propulsant le titre au rang de tube de l’été et réaffirmant son statut dans le milieu musical. Lepers raconte les années de complicité, les sessions en studio où la magie opérait instantanément, témoignant d’une synergie artistique rare.
Moments de nostalgie et d’adieu
Leur dernière rencontre, quelques semaines avant le décès de Léonard, a eu lieu lors du tournage de l’émission « Chez Jordan ». Julien Lepers se souvient d’un dernier thé partagé, un moment empreint de nostalgie et de présages. Depuis l’annonce de la maladie de Léonard, Lepers le contactait régulièrement, partageant des conversations emplies d’espoir et de réalisme face à la maladie.
Un vide irremplaçable
La disparition d’Herbert Léonard laisse un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connu et admiré. Julien Lepers exprime cette perte avec une sincérité touchante, soulignant l’importance unique et précieuse de Léonard non seulement en tant qu’artiste mais aussi en tant qu’ami irremplaçable. En ces temps difficiles, marqués par les pertes successives depuis la pandémie, le chagrin de Lepers résonne avec une intensité particulière, illustrant le lien indéfectible qui unissait les deux hommes.