Ce mardi 6 août 2024, alors que la France brille au troisième rang du tableau des médailles des Jeux Olympiques de Paris avec 13 médailles d’or, une ombre plane sur les récompenses financières des athlètes.
Au-delà de la gloire, ils font face à une réalité moins séduisante : les implications fiscales de leurs primes, une politique instaurée depuis Tokyo 2021.
Les athlètes français, couronnés de succès aux jeux de Paris, doivent désormais intégrer leurs primes olympiques dans leur déclaration de revenus.
Les gars, j’ai besoin de vous pour retrouver le contact de cette petite fille pour que je puisse lui faire un petit cadeau 🥲 https://t.co/aZr7G10H3R
PUBLICITÉ:— Léon (@leon_marchand) August 6, 2024
Ces primes, attribuées par performance—80.000 euros pour l’or, 40.000 pour l’argent, et 20.000 pour le bronze—sont soumises à l’impôt sur le revenu.
Ce régime fiscal, qui prend en compte un abattement de 10% ou la déduction des frais réels, place certains athlètes dans des tranches marginales élevées, leur coûtant une part significative de leurs gains en taxes.
Réactions et Répercussions
La découverte de cette fiscalité a provoqué l’indignation de David Douillet, ancien ministre des Sports et judoka reconnu.
Exprimant sa frustration, Douillet critique l’imposition des primes comme disproportionnée par rapport à l’investissement personnel et professionnel des athlètes.
Pour lui, ces primes, bien que substantielles pour certains, représentent une fraction minuscule de l’engagement à long terme nécessaire pour exceller à un niveau olympique.