Le 6 avril 2024, un éclat d’émotion brute a transpercé l’écran habituellement factuel de la télévision. Dans les pages de TV Grandes Chaînes, Daniel Prévost, connu pour sa réserve, a ouvert les portes de son âme en parlant du vide laissé par Jette Bertelsen, son épouse, dont le souffle s’est éteint en 2007.
Un samedi pas comme les autres. Dans l’écrin des mots, Daniel Prévost, étoile du cinéma de 84 printemps, partage une tranche de vie marquée par l’absence. Il est là, face à l’objectif, mais son regard semble naviguer au-delà. « Parler de deuil ? Ce n’est pas mon rôle.
J’ai cherché, tâtonné, trouvé parfois, des chemins pour poser un pied devant l’autre », confie-t-il, avec cette pudeur qui le caractérise, à TV Grandes Chaînes. Purepeople se fait l’écho de ces mots chargés d’histoire.
Tandis qu’il se livre sur les planches de la promotion de « Mademoiselle Holmes », la nouvelle pépite de TF1, il touche du doigt le souvenir d’une douleur vive, celle du départ de Jette Bertelsen. Ses mots, choisis avec soin, dessinent l’ombre d’un amour perdu : « Jamais je n’imposerai ma vision du deuil. J’ai simplement cherché, dans le tumulte des jours, des raisons de continuer le voyage », dit-il.
Dans l’ombre de la lumière des projecteurs, il se souvient d’une plume tremblante, traçant des adieux en vers : « La fin du jeu approche, le rideau va tomber, l’humour cède sa place à une gravité silencieuse. Dans la demeure désormais voilée, je serai l’absent. Les échos de mes rires résonneront parmi les souvenirs, tandis que mon âme voguera vers des horizons mélancoliques. La vie, malgré tout, bat son plein… ».