En cette rentrée 2024, l’annonce de l’ARCOM de ne pas renouveler les fréquences TNT de C8 et NRJ12 secoue le paysage audiovisuel français. Cyril Hanouna, emblématique animateur de « Touche pas à mon poste », confronté à une disparition programmée de son émission, réagit vivement et envisage une riposte judiciaire. Retour sur une affaire qui mêle conflits réglementaires et défense personnelle.
Un Tournant pour TPMP
La décision de l’ARCOM de retirer les fréquences TNT à C8 marque un tournant décisif pour « Touche pas à mon poste ». Cyril Hanouna, qui n’avait pas pris la parole publiquement depuis cette annonce, a profité de la première de la saison pour exprimer ses inquiétudes et celles des téléspectateurs. Le futur de l’émission reste incertain, alimentant les spéculations et l’anxiété des fans.
Cyril Hanouna contre l’ARCOM
Accusant l’ARCOM de cibler sa personne, Hanouna annonce son intention de porter l’affaire devant les tribunaux. Il déclare être victime de harcèlement répété lié à ses activités médiatiques, un harcèlement qui, selon lui, s’est intensifié avec son entrée dans le monde de la radio. « Je considère que depuis plusieurs années, je fais l’objet d’un harcèlement répété et réitéré concernant mon travail à la télévision et maintenant à la radio », affirme-t-il, mettant en lumière son sentiment d’injustice et sa volonté de rétablir son image.
Une Riposte Juridique Planifiée
Déterminé, Cyril Hanouna a déjà entamé les démarches légales en constituant un dossier conséquent. L’animateur, qui a déjà été confronté à la justice pour ses agissements antérieurs en direct, semble prêt à affronter ses adversaires. « J’ai saisi un cabinet d’avocats et préparé un dossier de 35 pages », a-t-il révélé, indiquant qu’une plainte serait déposée auprès du procureur de la République du tribunal judiciaire de Paris. Ce geste marque un nouveau chapitre dans sa lutte contre ce qu’il considère comme une persécution.
La situation de Cyril Hanouna et de son émission emblématique révèle les tensions croissantes entre les personnalités médiatiques et les régulateurs, soulignant les défis de la régulation dans une ère de transformation numérique et de débats publics passionnés. La suite de cette affaire pourrait redéfinir les relations entre médias, régulateurs et public dans le paysage audiovisuel français.