Après les réveillons copieux, nombreux sont ceux qui se réveillent avec cette sensation familière de lourdeur et d’inconfort. Souvent qualifiée de « crise de foie », cette réaction de l’organisme n’est pas une maladie en soi, mais le signal d’un système digestif mis à rude épreuve.

Décryptage médical et conseils simples pour soulager l’estomac après les excès des fêtes. Contrairement aux idées reçues, la crise de foie ne traduit pas une défaillance soudaine du foie. Les médecins s’accordent à dire qu’il s’agit avant tout d’un excès de travail imposé au système digestif. « Il s’agit plutôt de symptômes consécutifs à un remplissage de l’estomac plus important qu’habituellement », explique le Dr Frédéric Cordet sur TF1. En cause : des repas trop abondants, riches en graisses et souvent arrosés d’alcool.
Pourquoi le réveil est particulièrement difficile
Le lendemain d’un dîner trop copieux, l’organisme paie l’addition. L’alcool, les plats en sauce et les produits gras ralentissent la vidange gastrique. Résultat : la digestion s’éternise, l’estomac peine à se vider et une sensation de lourdeur, parfois accompagnée de nausées, s’installe. À cela s’ajoute le manque de sommeil et la baisse d’activité physique, qui perturbent encore davantage le métabolisme.
Trois boissons recommandées pour soulager l’organisme

Bonne nouvelle : au réveil, certains gestes simples peuvent aider à remettre la machine en route. Le gastro-entérologue américain Joseph Salhab, connu sous le pseudonyme @thestomachdoc, recommande trois boissons faciles à intégrer au quotidien. Le thé vert, d’abord, riche en catéchines antioxydantes, aide à limiter le stress oxydatif induit par les excès alimentaires.
Smoothies verts et matcha en renfort
Autre option : le smoothie associant légumes à feuilles et fruits rouges. Kale, épinards ou brocoli combinés à des fruits riches en antioxydants offrent un soutien digestif tout en douceur. Enfin, le matcha, forme concentrée de thé vert, est particulièrement intéressant. « Il peut contenir plus d’antioxydants que le thé vert classique », précise Joseph Salhab, cité par Voici.
Prévenir avant même de passer à table
La meilleure stratégie reste toutefois l’anticipation. Une hydratation suffisante – environ 1,5 litre d’eau par jour –, un sommeil correct et un minimum d’activité physique préparent l’organisme aux écarts festifs. À table, manger lentement, éviter de se resservir machinalement et limiter les mélanges d’alcools permet déjà de réduire les risques d’indigestion.
Les symptômes les plus fréquents

Lorsque la crise survient, les signes sont généralement reconnaissables. « Brûlures d’estomac, nausées et ballonnements » figurent parmi les manifestations les plus courantes, rappelle le Dr Gérald Kierzek sur Doctissimo. Ces désagréments apparaissent souvent après un repas riche et arrosé, puis s’estompent avec le repos et une bonne hydratation.
Que faire quand la crise est déjà installée ?
Premier réflexe : boire régulièrement, mais intelligemment. Eau plate et infusions – menthe, gingembre ou camomille – facilitent la digestion et l’élimination des excès de sucre et de graisses. À l’inverse, les boissons gazeuses, le café corsé et l’alcool aggravent l’acidité et sont à éviter temporairement. Une marche douce peut également aider, mieux que de s’allonger immédiatement après le repas.
Miser sur une alimentation légère et savoir consulter
Dans l’assiette, la simplicité est de mise pendant quelques heures. Riz blanc, compote, banane, légumes vapeur, soupes et bouillons permettent de soulager le tube digestif. La plupart des épisodes se résolvent spontanément en une journée. En revanche, si les symptômes persistent au-delà de 48 heures, s’accompagnent de vomissements importants, de diarrhées sévères ou de douleurs intenses, consulter un médecin devient indispensable, notamment chez les personnes fragiles.










