Ce samedi 7 septembre sur Europe 1, Marie-Anne Chazel s’est remémorée les jours où Coluche aurait pu rejoindre la célèbre troupe du Splendid.
Entre anecdotes et souvenirs émus, l’actrice a partagé les détails d’une époque révolue, marquée par des rencontres inoubliables et des personnalités hors du commun.
Marie-Anne Chazel et le regretté Michel Colucci, mieux connu sous le nom de Coluche, se sont croisés alors qu’ils animaient chacun leur café-théâtre dans une même impasse.
L’actrice raconte : « Quand on a débuté, on était dans une petite impasse où on avait fait un petit café-théâtre. Et lui, Michel Colucci était en face”.
C’est dans ce cadre qu’ils ont tissé des liens, partageant des moments qui, aujourd’hui encore, restent gravés dans sa mémoire.
Coluche avait déjà quitté le café de la Gare pour fonder une petite troupe, marquant ainsi le début d’une amitié fondée sur l’humour et la camaraderie.
Talent et Divergences
Marie-Anne Chazel évoque avec une admiration non dissimulée le talent scénique de Coluche : “Son spectacle était invraisemblable ! On a beaucoup sympathisé.
Son esprit nous plaisait et lui aimait beaucoup notre humour”. Toutefois, malgré l’admiration mutuelle, une collaboration plus étroite n’a jamais vu le jour.
Chazel explique : « Michel, qu’on aimait beaucoup, qu’on estimait, on savait qu’on n’arriverait pas à travailler avec lui, parce qu’on n’avait pas du tout la même mentalité”.
L’humoriste avait un caractère bien trempé, ce qui a parfois généré des frictions. « Michel, c’était un chef, c’était un leader, c’était par moments un tyran. C’était un homme d’autorité, c’est lui qui décidait.
D’ailleurs, il avait une vision. Mais il voulait l’imposer aux autres ! », confie Chazel.
Cette autorité naturelle de Coluche contrastait avec l’esprit collectif et égalitaire du Splendid, où « tout le monde était à égalité et il n’y avait pas de metteur en scène ».
