Stéphane Plaza, bien connu pour son rôle d’agent immobilier et animateur sur M6, se trouve actuellement sous les projecteurs pour des raisons bien moins agréables que ses émissions télévisées populaires.
Il est accusé de violences envers deux de ses anciennes compagnes, des allégations qui contrastent fortement avec l’image publique qu’il a longtemps projetée.
Selon un rapport d’enquête révélé par Le Figaro, les témoignages des deux plaignantes décrivent un Plaza bien différent de celui que le public connaît. Ces témoignages mentionnent des propos dégradants et des actes de violence physique, allant jusqu’à des menaces de mort.
Une des plaignantes a subi, selon ses dires, des pressions pour se conformer à une image physique spécifique, ce qui l’a conduite à subir des interventions chirurgicales et des régimes extrêmes.
Réactions et Défense
L’affaire a atteint un point critique avec la programmation d’un procès le 28 août devant le tribunal de Paris. Plaza a nié les accusations, affirmant sur Instagram avoir « la conscience tranquille » et anticipant que cette période difficile ne sera bientôt qu’un « lointain souvenir ». Son avocate, Me Hélène Plumet, a évoqué un accident lors d’une apparition dans l’émission « Touche pas à mon poste ».
Ces révélations surviennent dans un contexte où la figure publique de Plaza est scrutée non seulement pour ses compétences professionnelles mais aussi pour son comportement privé. Les récits des plaignantes ont été corroborés par d’autres témoignages publiés par Mediapart, décrivant des patterns de comportement abusif sur plusieurs années.
L’issue de ce procès pourrait avoir des répercussions significatives sur la carrière de Plaza, tant dans l’immobilier que dans les médias. La situation soulève également des questions plus larges sur la responsabilité des personnalités publiques et la manière dont elles gèrent leur image publique par rapport à leurs actions privées.