Le lundi 11 mars 2024, au détour de son passage sur les ondes de France Bleu dans l’émission La scène culture, Christophe Dechavanne a partagé avec une émotion palpable les derniers échanges empreints de solennité qu’il a eus avec sa mère avant son départ vers l’au-delà.
Ces confidences, rares et chargées d’une profondeur inouïe, dévoilent une facette méconnue de l’animateur. Moins d’un mois s’était écoulé depuis ses confessions poignantes au sujet de son père, décrit comme « alcoolodépendant », dans le cadre de l’émission Un dimanche à la campagne le 18 février précédent.
Cette fois-ci, c’est le lien intime qui le liait à sa mère qui a été mis en lumière. Sur les ondes de France Bleu, Christophe Dechavanne a levé le voile sur un moment intime, délicat, précédant le triste adieu à sa mère. Il a relaté avoir entendu pour la première fois ces mots si simples et pourtant si puissants, un « je t’aime », deux jours avant son départ :
« L’avant-veille de sa mort, j’ai franchi le seuil de la porte, comme à mon habitude, lui lançant un ‘Je t’aime’, auquel elle répondait toujours ‘moi aussi’ (…) Je me trouvais sur le pas de la porte, me retournant pour lui demander : ‘Moi aussi quoi ?’, et elle me répondit : ‘Moi aussi, je t’aime’. »
Ces mots doux, qui tardèrent à se matérialiser pour Christophe Dechavanne, résonnent comme un symbole de réconciliation, de rédemption. Il confie à David Lantin que ces deux simples mots, si longtemps attendus, ont revêtu une importance capitale pour lui : « Cela a pris du temps. Mais c’était un moment décisif. »
Il explique également n’avoir jamais entendu auparavant ces mots si précieux pour diverses raisons : « Je me sentais vraiment au bout du rouleau, elle avait des difficultés à les exprimer en fait. C’était un problème presque psychologique, voire psychanalytique, et un héritage de cette époque où il était difficile pour ces individus de déclarer ‘Je t’aime’. »