Introduit en 2018 pour soutenir les ménages les plus modestes, le chèque énergie est devenu un outil essentiel dans la lutte contre la précarité énergétique en France.
Conçu pour aider les bénéficiaires à couvrir leurs factures d’énergie, ce dispositif offre également des opportunités de financement pour l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements.
Voici un examen approfondi de son fonctionnement, des critères d’éligibilité, et des démarches récentes pour en bénéficier.
Le chèque énergie est attribué selon les revenus et la composition des foyers, avec des montants variant de 48 à 277 euros.
Il permet non seulement de régler les factures de gaz et d’électricité mais aussi de financer l’achat de combustibles tels que les granulés, le bois ou le fioul.
Les résidents en Ehpad ou les locataires auprès d’un bailleur social peuvent également utiliser ce chèque pour le paiement de leurs charges.
De plus, il contribue à l’acquisition d’appareils énergétiques performants, comme les chaudières ou les pompes à chaleur, à condition que ces installations soient éligibles à MaPrimeRénov’ et réalisées par des professionnels labellisés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Changements administratifs et impacts sur l’accessibilité
Traditionnellement, l’éligibilité au chèque énergie était automatiquement évaluée via la taxe d’habitation et les données fiscales des ménages, permettant une distribution directe sans démarche nécessaire.
Toutefois, avec la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, environ un million de ménages éligibles n’ont pas reçu leur chèque énergie cette année. Ce changement souligne l’importance de se manifester activement pour revendiquer ce droit.
Procédure de réclamation simplifiée
En réponse aux difficultés rencontrées, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé l’ouverture d’un guichet de réclamation en juillet 2024.
Déjà, 110 000 personnes ont utilisé ce service pour réclamer leur chèque, avec 31 500 ménages ayant reçu leur aide.
Les intéressés peuvent soumettre leur réclamation jusqu’au 31 décembre 2024, en fournissant simplement quelques documents via le portail en ligne, tels que l’avis d’impôt sur les revenus de 2022, une pièce d’identité, et une facture d’électricité récente.