Après une longue parenthèse imposée par la crise sanitaire, le Festival du livre a fait son grand retour à Paris du 11 au 13 avril.
L’événement, dédié cette année à la littérature marocaine, a été marqué par la présence remarquée de Charlotte Casiraghi et de la ministre de la Culture, Rachida Dati, unies par leur amour des lettres.
Un rendez-vous littéraire attendu et symbolique
Le Grand Palais éphémère a accueilli avec ferveur la nouvelle édition du Festival du livre, interrompue pendant deux années consécutives en raison de la pandémie. Du 11 au 13 avril, plus de 450 maisons d’édition ont investi les lieux pour célébrer la richesse et la diversité de la littérature mondiale, avec un focus particulier sur le Maroc, pays invité d’honneur.
Dans ce cadre prestigieux, la présence de Charlotte Casiraghi s’est imposée avec naturel, elle qui porte depuis plusieurs années les Rendez-vous littéraires de la rue Cambon pour Chanel. Passionnée de philosophie et de littérature, la fille de Caroline de Monaco incarne une figure intellectuelle discrète mais engagée, à la croisée de la mode et des idées.
Une complicité affichée entre élégance et érudition
Le jeudi 10 avril, veille de l’ouverture officielle du Festival, Charlotte Casiraghi a été photographiée au côté de Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture. Les deux femmes, visiblement complices, ont échangé sourires, accolades et regards chaleureux devant les objectifs.
Leur proximité ne se limite pas à la scène publique : toutes deux sont attachées au rayonnement des lettres et des arts, et militent, chacune à sa manière, pour une culture accessible et vivante. Dans cet échange d’élégance et d’intellect, c’est aussi une certaine vision de la culture française qui s’est donnée à voir : cultivée, féminine, et résolument tournée vers le dialogue.
Rachida Dati, une ministre à l’agenda littéraire bien rempli
Depuis sa nomination rue de Valois, Rachida Dati enchaîne les rendez-vous culturels avec assiduité. Quelques jours avant le Festival du livre, elle participait à la 11e édition du Salon du livre du 7e arrondissement de Paris. Un événement plus modeste, mais tout aussi riche en rencontres et en découvertes.
À cette occasion, elle s’est entretenue avec Sophie Galabru, philosophe et petite-fille du regretté acteur Michel Galabru. Une jeune femme déjà remarquée pour ses écrits, dont Nos dernières fois – Défier la nostalgie, paru en janvier 2025, a trouvé un large écho dans le monde littéraire. Cette publication, comme son précédent ouvrage Faire famille – Une philosophie des liens, a été saluée pour son regard sensible et actuel sur nos relations humaines.
Quand la jeunesse littéraire dialogue avec l’héritage
La présence de Sophie Galabru dans ces événements témoigne de l’émergence d’une nouvelle génération d’intellectuelles ancrées dans le réel, mais nourries d’un riche héritage familial. Fille d’un monde en mutation, elle n’hésite pas à prendre la parole, que ce soit à travers ses livres ou ses vidéos Brut Philo, dans lesquelles elle aborde avec clarté des notions comme la colère ou le souvenir.
Son dialogue intergénérationnel avec son grand-père, immortalisé dans leur ouvrage commun Tout est comédie !, donne une autre dimension à son engagement intellectuel : celle de la transmission vivante, loin des carcans académiques, et proche des émotions.