Il y a près de trente ans, le 31 août 1997, la tragédie frappait avec la perte de Lady Diana, laissant derrière elle un vide immense, notamment pour ses deux jeunes fils, le prince William et le prince Harry, ainsi que son ex-mari, Charles III.
Sa disparition tragique à Paris, à l’âge de 36 ans, continue de résonner dans les cœurs et les mémoires, influençant non seulement sa famille mais également l’opinion publique mondiale et la représentation de la monarchie dans les médias.
Malgré leur divorce cinq ans plus tôt, la mort de Diana a profondément affecté Charles III. Stéphane Bern, sur le plateau du Buzz TV de TV Mag, a révélé des aspects méconnus de la réaction du roi à cette nouvelle dévastatrice.
Charles était visiblement bouleversé, contrairement à ce que certaines représentations médiatiques, comme la série The Crown, pourraient laisser croire. Bern insiste sur le fait que, malgré leur séparation, Charles était un « homme sensible et déchiré » par la perte de Diana.
La biographe Penny Judor rapporte que lorsqu’il a appris la nouvelle, Charles a immédiatement exprimé une profonde anxiété quant aux répercussions de cette tragédie sur la monarchie, craignant que la mort de Diana ne soit attribuée à des failles au sein de la famille royale elle-même. Il a anticipé une onde de choc publique sans précédent, qui aurait le potentiel de « tout détruire ».
Les Souvenirs de Prince Harry
Dans ses mémoires, Le Suppléant, le prince Harry partage un moment intime et douloureux, révélant la manière dont son père a tenté de le consoler juste après l’accident.
Ce geste de compassion de Charles à l’égard de son fils montre un côté paternel souvent occulté par les critiques publiques. Harry décrit la scène avec une émotion palpable, soulignant à la fois la tendresse et l’impuissance de son père face à la situation tragique.
Les déclarations de Stéphane Bern et les écrits de Prince Harry soulignent un écart significatif entre la perception publique de Charles III et la réalité de ses réactions personnelles.
Cela remet en question la manière dont les médias et les œuvres de fiction, comme The Crown, choisissent de représenter les figures royales, souvent en simplifiant ou en occultant la complexité de leurs émotions et réactions personnelles.