Lundi 5 février 2024, Buckingham Palace a annoncé que le roi Charles III était atteint d’un cancer, suscitant une vive émotion au sein de la population britannique.
Cet événement survient peu de temps après une intervention chirurgicale de la prostate subie par le monarque à la London Clinic. Bien que les détails précis sur la nature du cancer n’aient pas été divulgués, le palais a clarifié qu’il ne s’agissait pas d’un cancer de la prostate.
Face à l’inquiétude générale, Stéphane Bern, spécialiste de la royauté, a livré son interprétation du communiqué royal au Parisien, le mardi 6 février. Selon lui, la déclaration de Buckingham Palace est plutôt de nature rassurante.
Bern souligne que le roi Charles III va poursuivre son traitement tout en restant en capacité de gouverner, une indication que sa condition ne l’empêche pas de remplir ses fonctions royales, bien qu’il doive alléger son agenda public.
La maladie de Charles III place également les projecteurs sur ses fils, le prince William et le prince Harry. Ce dernier, établi aux États-Unis depuis son retrait de la famille royale en 2020, a prévu de retourner au Royaume-Uni pour soutenir son père durant cette période difficile.
Cette situation ouvre potentiellement la voie à une réconciliation au sein de la famille royale, particulièrement entre Harry et son frère William, dont les relations ont été tendues ces dernières années. Néanmoins, Marc Roche, un autre expert de la famille royale, tempère ces espoirs de réconciliation, en particulier entre les deux frères.
Selon lui, le prince William n’a pas oublié les critiques publiques formulées par Harry à l’encontre de lui et de son épouse. L’épreuve de la maladie du roi Charles III pourrait donc ne pas suffire à apaiser les tensions et à favoriser un pardon mutuel.