Chaque jour, nos choix alimentaires influencent notre santé à long terme. Un simple plat peut-il réellement favoriser l’apparition d’un cancer mortel ? Selon un médecin, certains aliments seraient liés à des formes très agressives de cancer. Et l’un d’eux, que l’on consomme souvent en été, pourrait être bien plus dangereux qu’on ne l’imagine.
C’est une révélation glaçante qui circule largement sur les réseaux sociaux : la viande brûlée, pourtant appréciée lors des barbecues, serait un facteur aggravant dans l’apparition de cancers redoutables, notamment celui du pancréas. Le Dr Sermed Mezher, médecin très suivi en ligne, alerte sur les dangers de cette cuisson très prisée.
Selon ses explications, les températures élevées et la cuisson directe à la flamme provoquent la formation de composés hautement toxiques, appelés amines hétérocycliques (AHC) et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ces substances ont été identifiées par la recherche scientifique comme responsables de dommages à l’ADN, ouvrant la voie à la formation de tumeurs malignes, notamment au niveau du côlon, de la prostate et du pancréas – un cancer connu pour son extrême gravité et son mauvais pronostic.
Une molécule toxique au cœur du problème
Mais la menace ne concerne pas uniquement les viandes rouges ou blanches exposées aux flammes. D’autres aliments riches en glucides, comme les pommes de terre ou le pain, peuvent eux aussi devenir nocifs lorsqu’ils sont brûlés. En cause, la formation d’acrylamide, une molécule toxique qui se crée lorsque certains sucres et protéines interagissent sous une chaleur intense.
Cette réaction chimique, également suspectée de favoriser le développement de cellules cancéreuses, rappelle qu’en matière de cuisson, le goût fumé ou croustillant peut avoir un lourd prix à payer sur le long terme. Mieux vaut donc privilégier des méthodes plus douces et éviter la carbonisation des aliments.
Viandes transformées : un poison silencieux dans l’assiette
Outre les produits brûlés, le Dr Mezher pointe également les viandes transformées comme les saucisses, le bacon ou le jambon, très présentes dans les régimes occidentaux. Ces aliments sont classés depuis 2015 comme « cancérigènes du groupe 1 » par l’Organisation mondiale de la santé, c’est-à-dire au même niveau de dangerosité que le tabac ou l’amiante.
Le problème vient des conservateurs utilisés, notamment les nitrites et nitrates, qui peuvent se transformer en N-nitrosamines dans l’organisme, substances reconnues pour leur rôle dans l’apparition de cancers colorectaux. Le système digestif, en contact direct avec ces agents chimiques, devient une cible privilégiée, fragilisé par des agressions répétées au fil des années.
L’alcool, un ennemi sous-estimé
Autre aliment dans le viseur : l’alcool. Trop souvent banalisé, il est pourtant impliqué dans au moins sept types de cancers, selon les autorités sanitaires. La raison ? L’éthanol, une fois ingéré, est transformé en acétaldéhyde, un sous-produit hautement toxique. Ce composé endommage l’ADN et perturbe la capacité naturelle du corps à réparer ses cellules, augmentant ainsi les risques de mutations cancéreuses.
En plus de cela, l’alcool affecte le foie, affaiblit le système immunitaire et favorise l’inflammation chronique, un terrain propice au développement de diverses pathologies, notamment cardiaques et hépatiques. Son lien avec la hausse préoccupante des cancers digestifs chez les moins de 50 ans n’est plus à démontrer, selon les experts.
L’alimentation, un levier puissant mais fragile
À l’heure où les statistiques sur les cancers précoces explosent en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, ces avertissements médicaux nous rappellent l’importance capitale de notre assiette dans la prévention des maladies graves. Il ne s’agit pas de céder à la paranoïa alimentaire, mais d’adopter une vigilance éclairée : limiter les produits industriels, favoriser une cuisson douce, réduire sa consommation de viande transformée et d’alcool.