Ce lundi 3 juin 2024, Pierre Garnier a marqué les esprits lors de son passage dans l’émission « Quotidien » sur TMC, où il a interprété son nouveau single « Nous on sait », lancé le 17 mai.
Accompagné par un groupe gospel de la région parisienne, cette prestation était censée être un moment de célébration musicale. Toutefois, elle a rapidement été éclipsée par une polémique inattendue impliquant les choristes.
Des accusations de mauvais traitements et de racisme émergent
Peu après l’émission, plusieurs choristes ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux concernant les conditions de leur accueil par la production.
Des accusations sérieuses ont été formulées, incluant le traitement discriminatoire présumé où des bracelets de couleur noire auraient été distribués uniquement aux choristes issus de l’immigration, et leur placement dans une salle sans fenêtres, décrite comme froide et peu accueillante.
Ces témoignages ont rapidement suscité une vague d’indignation sur internet, mettant en cause la production de l’émission pour racisme.
La production de « Quotidien » répond aux accusations
Face à ces allégations, un membre de la production a rapidement pris la parole pour clarifier la situation. Selon lui, il s’agirait d’un « immense malentendu de production » lié à une mauvaise communication entre les différentes parties impliquées : Bangumi, la maison de disques Sony, et les gestionnaires du public et de la chorale.
Il a expliqué que la nature du tournage en sous-sol explique l’absence de fenêtres dans les loges, un détail technique souvent méconnu du grand public et non une tentative de ségrégation.
Mesures et excuses de la production
Le producteur a souligné que personne n’avait été « trié ou compté » en fonction de sa race ou de son origine, rejetant fermement les allégations de racisme.
Devant l’ampleur de la réaction des choristes, la direction de Bangumi a exprimé son intention de prendre des mesures concrètes pour rectifier le tir, y compris en présentant des excuses aux membres de la chorale affectés.
« Si plusieurs ont été blessés, cela signifie que leurs sentiments sont réels. Nous prenons cela très au sérieux et nous leur présenterons nos excuses. Il est horrifiant pour nous d’imaginer que les gens puissent penser cela de nos équipes », a affirmé le représentant de Bangumi.
Cette situation souligne les défis et les malentendus qui peuvent émerger dans le monde rapide et souvent impitoyable de la télévision, où la communication et la sensibilité culturelle sont cruciales pour prévenir les conflits et assurer un environnement respectueux pour tous les participants.