Transformant sa tragédie personnelle en une mission de sensibilisation, Yannick Alléno, touché par la perte de son fils Antoine, fauché par un chauffard à Paris, milite pour la reconnaissance des violences routières non comme de simples accidents, mais comme des délits sérieux. À travers la création de l’association Antoine Alléno, il apporte un soutien aux familles endeuillées tout en poussant pour une évolution législative significative.
Une lutte pour la justice
Yannick Alléno, avec une fermeté remarquable, combat pour la modification de la terminologie juridique entourant les incidents routiers tragiques. Suite à la récente tragédie de Kamilya, une petite fille de 7 ans percutée mortellement par un motard, Alléno critique vivement la classification de ces actes en tant qu' »homicide involontaire ». Selon lui, cette désignation minimise la responsabilité des conducteurs conscients des risques qu’ils imposent aux autres.
Vers un changement législatif
Engagé dans une réforme juridique, Alléno a suivi de près l’avancement d’une proposition de loi visant à établir un « délit d’homicide routier » spécifique. Ce texte, ayant franchi plusieurs étapes législatives, représente pour lui un espoir tangible de justice accrue pour les victimes de la route. Son interaction avec le député Eric Pauget lui a permis de rester optimiste quant à son adoption prochaine, reflétant ainsi un changement adapté aux enjeux contemporains de la sécurité routière.
Un combat personnel devenu public
Suite à l’accident mortel de son fils, Alléno a canalisé sa douleur en créant l’Association Antoine Alléno, un refuge pour ceux touchés par des drames similaires. À travers cette initiative, il espère non seulement apporter du réconfort aux endeuillés mais aussi sensibiliser le public, en particulier les jeunes conducteurs, sur les conséquences potentiellement mortelles de la conduite irresponsable. Pour Alléno, utiliser sa notoriété pour éviter d’autres tragédies est devenu une priorité qui transcende sa carrière culinaire.