Derrière les barreaux depuis près de quatre ans, Cédric Jubillar attend son procès pour le meurtre de son épouse Delphine dans des conditions particulières.
Alors qu’il clame toujours son innocence, un nouveau chapitre de sa vie carcérale vient d’être révélé : le suspect aurait trouvé l’amour en prison.
Une disparition qui continue de hanter le Tarn
La nuit du 15 au 16 décembre 2020 restera à jamais gravée dans la mémoire des habitants de Cagnac-les-Mines. Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans, s’évapore sans laisser de trace, plongeant la région dans l’incompréhension. Trois ans et demi plus tard, son corps n’a toujours pas été retrouvé, et son mari, Cédric Jubillar, reste le principal suspect. Mis en examen pour « homicide volontaire sur conjoint » en juin 2021, le plaquiste de 37 ans purge une détention provisoire sous haute surveillance.
La prison, théâtre d’une nouvelle romance
Malgré l’isolement carcéral, Cédric Jubillar aurait trouvé une lueur d’espoir dans les bras d’une nouvelle compagne. Selon franceinfo, une femme d’une trentaine d’années, originaire du Gers, lui rendrait régulièrement visite au parloir du centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses. Leur relation, née sur les réseaux sociaux après la disparition de Delphine, serait devenue son unique lien avec l’extérieur. « Il attend chaque rendez-vous avec impatience », confie une source proche du dossier. Une romance surprenante pour cet homme qui n’a pas vu ses deux enfants, Louis et Elyah, depuis son incarcération.
Un combat judiciaire sans fin
Dix demandes de remise en liberté rejetées : Cédric Jubillar use tous les recours possibles pour sortir de prison, en vain. Les magistrats redoutent qu’une libération provisoire ne ravive les tensions dans le Tarn, où l’affaire continue de diviser. Ses avocats, Me Jean-Baptiste Alary et Me Alexandre Martin, plaident l’absence de preuves matérielles : pas de corps, pas d’arme, pas de témoin. Un vide juridique qui rend l’accusation d’autant plus complexe.
Septembre 2025 : le procès du siècle ?
Le 22 septembre prochain s’ouvrira l’un des procès les plus médiatisés de la décennie. La cour d’assises du Tarn devra trancher dans une affaire où tout repose sur des présomptions. Pour sécuriser le déroulement des débats – qui devraient durer quatre semaines –, deux avocats généraux ont été désignés. Un dispositif exceptionnel pour une énigme judiciaire qui hante toujours la France : que s’est-il vraiment passé dans la nuit du 15 décembre 2020 ?