On croise parfois des personnes qui dégagent une énergie apaisante, une force tranquille qui intrigue. Elles ne font pas de bruit, mais leur vitalité parle pour elles.
Nina, 72 ans, en est l’incarnation. Loin des régimes à la mode ou des entraînements frénétiques, elle cultive un art de vivre tout en équilibre. Et cela commence… dans son assiette. Chez Nina, la journée commence sans brutalité. Pas de sucre rapide ni de gras inutile. À la place, des flocons d’avoine chauds, cuits à l’eau ou avec un peu de lait végétal. Elle y ajoute une pincée de graines de lin, pour leur effet bénéfique sur le transit et le système cardiovasculaire. Parfois, elle alterne avec une tartine de purée d’amande, riche en bons acides gras et à l’index glycémique bas.
Côté boisson, elle opte pour une infusion douce : camomille, menthe, ou épilobe. Pas de café ni de jus sucré. Son credo du matin est clair : « ne pas stresser le pancréas dès le réveil ».
Le déjeuner : des repas équilibrés, jamais lourds
À l’heure du déjeuner, pas d’excès. Nina privilégie la simplicité. Une soupe de légumes maison, sans crème ni pommes de terre, précède une petite portion de poisson maigre ou de volaille, accompagnée de légumes vapeur : courgettes, carottes, haricots verts, selon les saisons.
Son astuce ? Ne jamais tout mélanger. Elle espace les plats et s’écoute. Quand elle a suffisamment mangé, elle s’arrête. Pour conclure, pas de dessert lourd : un verre d’eau citronnée ou une compote sans sucre suffit amplement. Et surtout, elle évite l’association fatale : féculents + protéines animales + sucre.
La collation : un rituel utile et mesuré
Vers 15h ou 16h, Nina prend une petite collation. Quelques noix, un demi-pomme, ou un peu de fromage blanc avec une pincée de cannelle. Elle veille à ne jamais mélanger produits laitiers et fruits frais, un vieux réflexe ayurvédique que son système digestif semble apprécier.
Ce goûter n’est ni un plaisir coupable ni une gourmandise automatique. Il est là pour éviter la fringale du soir et maintenir l’énergie douce jusqu’au dîner.
Le dîner : un véritable soin digestif
« Le dîner est un médicament. » Chez Nina, ce n’est pas une formule, c’est un principe de vie. Le soir, elle mise sur des légumes cuits au four ou vapeur, un peu de quinoa ou de sarrasin, et surtout, rien de sucré ni de difficile à digérer.
Elle bannit les pommes de terre, le pain, les yaourts et tous les fruits après 18h. Pourquoi ? Parce que « le corps ne digère plus aussi bien après 70 ans. Il faut le respecter. » Une tisane à base de tilleul ou de passiflore vient clore cette parenthèse apaisante avant une nuit sereine.
Les aliments qu’elle évite (et qu’elle ne regrette jamais)
Nina est intraitable sur les aliments transformés. Si l’étiquette contient plus de trois lignes, elle repose le produit. Exit le sucre raffiné, les viennoiseries, les céréales industrielles, la charcuterie sous plastique, les sauces toutes faites. Pour elle, chaque ingrédient doit se comprendre et se cuisiner.
Ce n’est pas de la privation, dit-elle, mais une forme de liberté retrouvée. Elle a troqué les aliments industriels contre des produits bruts, faciles à digérer et bons pour le moral.
Plus que de l’alimentation : une philosophie de vie
Nina le répète : “Ce qu’on mange, c’est une partie de l’équation. L’autre, c’est comment on vit.” Chaque jour, elle s’active : un peu de ménage, une marche, quelques étirements dès le lever. Elle ne fait pas de sport, elle bouge, naturellement.
Le soir, jamais d’écran agressif. Elle préfère un tricot, un livre ou une discussion douce. Pas de téléphone au lit, pas de sucre après 18h, pas d’angoisses inutiles.