Le Plan Épargne Logement (PEL) continue d’être une option séduisante pour ceux qui envisagent un achat immobilier grâce à ses conditions avantageuses et un taux d’intérêt fixé à 2,25 % depuis janvier 2024.
Toutefois, son fonctionnement implique des contraintes spécifiques, notamment en matière de versements minimaux et de fiscalité, qui méritent une attention particulière pour optimiser ses bénéfices.
Le PEL permet de se constituer un capital en vue d’un achat immobilier avec un plafond de dépôt de 61 200 euros. Pour maintenir l’activité du compte, un dépôt annuel minimum de 540 euros est requis.
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Cette épargne garantit non seulement un taux fixe mais interdit également tout retrait avant un terme de quatre ans, sous peine de clôture du compte.
En dépit de ces restrictions, le PEL peut être combiné avec d’autres formes d’épargne, telles que le Livret A ou le Livret d’Épargne Populaire (LEP).
Fiscalité du PEL : un défi à relever
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Le principal inconvénient du PEL réside dans sa fiscalité. Les intérêts sont imposables à partir du 31 décembre de chaque année, comprenant 12,80% d’impôts sur le revenu et 17,20% de prélèvements sociaux.
Cependant, une stratégie de gestion fiscale peut permettre de décaler cette imposition et d’en minimiser les effets.
Stratégies pour optimiser la fiscalité du PEL
Pour ceux cherchant à maximiser le rendement de leur PEL, il est possible de demander une dispense d’acompte, permettant de reporter le prélèvement des impôts sur les intérêts.
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Cette démarche nécessite l’envoi d’un courriel à votre banquier, qui vous fournira le formulaire nécessaire.
Il est important de noter que cette option n’est disponible que pour les personnes dont le revenu annuel ne dépasse pas 25 000 euros pour une personne seule, ou 50 000 euros pour un couple.