Un simple “bonjour” aura suffi à rallumer les tensions linguistiques qui divisent la Belgique depuis des décennies. L’affaire Ilyass Alba, contrôleur de train devenu malgré lui symbole d’un pays à deux vitesses, montre combien les mots pèsent lourd dès qu’ils franchissent certaines frontières régionales.
Tout commence lors d’un trajet en train à destination de Vilvorde, en Flandre. Ce jour-là, comme à son…