Après trois semaines d’incarcération, Nicolas Sarkozy a enfin retrouvé les siens.

La cour d’appel de Paris a accepté sa demande de mise en liberté ce lundi 10 novembre, mettant fin à un épisode judiciaire et personnel éprouvant pour l’ancien président et son entourage. Carla Bruni, plus que jamais à ses côtés, n’a cessé de défendre son mari, fidèle à son tempérament passionné.
Incarcéré à la prison de la Santé depuis le 21 octobre dans le cadre de l’affaire du financement libyen de la campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a quitté sa cellule ce lundi. La cour d’appel a jugé sa demande recevable, l’autorisant à regagner son domicile sous conditions strictes. Une issue qui soulage profondément son entourage, à commencer par Carla Bruni, restée loyale et vocalement engagée tout au long de cette épreuve.

Quand Carla Bruni sort les griffes pour défendre son mari
Si l’ancienne Première dame se montre souvent posée, son calme peut se fissurer dès qu’il s’agit de défendre Nicolas Sarkozy. Les téléspectateurs s’en souviennent : en 2013, sur le plateau de C à vous, Carla Bruni avait sèchement recadré Patrick Cohen après une remarque jugée désobligeante. Le journaliste critiquait son manque supposé d’indépendance lorsqu’elle était Première dame. La chanteuse avait alors immédiatement répliqué, balayant l’accusation avec une fermeté rare : « Ah non, j’étais totalement indépendante. »
Une passe d’armes mémorable face à Patrick Cohen

L’échange s’était tendu en quelques secondes. Patrick Cohen insistait sur les « contraintes » et « devoirs de réserve » inhérents à son rôle de première dame. Visiblement exaspérée, Carla Bruni l’avait remis face à ses propres responsabilités : « Vous feriez mieux de faire attention à ce que vous dites. Pensez au devoir de réserve ! ». L’atmosphère était devenue glaciale, montrant une Carla Bruni combative, bien loin de l’image douce et feutrée à laquelle le public est habitué.
Si Nicolas Sarkozy est désormais libre, sa situation reste encadrée. L’ancien président a interdiction de contacter les autres prévenus ou témoins du dossier libyen, ainsi que Gérald Darmanin. Il lui est également interdit de quitter le territoire français. Ces conditions strictes visent à garantir la sérénité de la procédure judiciaire en cours.









