Dans les couloirs sombres de la tragédie personnelle, la famille royale de Norvège trouve son nom éclaboussé par un scandale familial qui capte l’attention médiatique.
Une affaire de violences domestiques impliquant le fils aîné de la princesse Mette-Marit, qui remet en question son récent honneur controversé, soulève des questions délicates sur le rôle de la royauté dans la société moderne.
Le premier fils de la princesse Mette-Marit, Marius Borg Høiby, a été arrêté le 4 août après avoir été accusé d’avoir frappé sa petite amie, Rebecca Helberg, entraînant pour elle une hospitalisation due à une commotion cérébrale.
La princesse, initialement prévue pour accompagner son époux, le prince Haakon, aux Jeux Olympiques de Paris, a dû reporter son départ pour gérer les répercussions de cet incident familial déchirant.
Réponse de la famille royale : entre silence et intervention

Tandis que Marius reconnaissait ses actes via un communiqué, sa mère prenait contact avec la victime en signe de soutien, avant de choisir le silence.
Le prince Haakon, confronté à la presse, soulignait la gravité de l’implication policière tout en se démarquant de l’affaire : « C’est une situation très grave lorsque la police est impliquée, comme c’est le cas aujourd’hui. »
Cette posture a reflété la tension entre l’engagement personnel et le rôle public d’une famille royale traditionnellement réservée.
La princesse Mette-Marit face au dilemme éthique

La crise s’est intensifiée avec la nomination de Mette-Marit au Jenteprisen 2024, un prix honorant l’engagement contre les violences faites aux femmes. Ironiquement, son fils étant impliqué dans une affaire de violence domestique, cette nomination a provoqué un malaise palpable.
Des voix, comme celle de l’expert Tove Taalesen sur la télévision norvégienne, ont exigé qu’elle refuse cet honneur, pointant un conflit entre son rôle public et les actions privées de sa famille.
Les implications d’un honneur en suspens
La pression continue de monter, alors que la communauté s’interroge sur l’opportunité de maintenir cet honneur en faveur de la princesse. Taalesen, de manière critique, suggère que « Une récompense comme celle-ci nuirait à la princesse héritière si elle lui était décernée. » Le refus de la maison royale de commenter ajoute une couche de mystère et de spéculation sur les répercussions futures pour la famille royale norvégienne.