Avec l’arrivée de l’automne, le Covid refait surface en France. Les urgences enregistrent une hausse de 37 % des passages liés à une suspicion d’infection.
En cause : un nouveau variant surnommé “Frankenstein”, beaucoup plus contagieux, qui attire déjà l’attention des autorités sanitaires, sans provoquer pour autant d’alerte majeure. Entre le 15 et le 21 septembre, les services d’urgences ont observé une augmentation de 37 % des admissions pour suspicion de Covid-19. Une reprise épidémique qui rappelle les vagues passées, même si la situation reste globalement maîtrisée. Ce regain s’explique principalement par l’émergence du variant XFG, surnommé “Frankenstein” en raison de sa composition génétique issue de deux lignages d’Omicron.
Un variant surveillé de près, mais pas alarmant
Surnommé “Frankenstein” pour son côté hybride, ce variant n’inspire pas pour l’instant d’inquiétude particulière aux scientifiques. Selon l’OMS, aucun signal de gravité accrue n’a été observé : pas plus de décès, pas plus de formes critiques. Le risque global est jugé “faible”, même si une surveillance rapprochée reste de mise.
Le ressenti des Français
Sur le terrain, l’évocation du variant suscite néanmoins des réactions contrastées. Certains citoyens, comme Frédéric, rappellent l’importance de gestes simples : porter un masque, se faire vacciner, appliquer les règles d’hygiène de base. D’autres expriment un agacement face à l’idée d’un virus qui semble ne jamais disparaître, alimentant une lassitude générale.
La campagne de vaccination relancée
Pour limiter l’impact de ce nouveau variant, une campagne de vaccination débutera le 14 octobre. Les personnes à risque, comme Elizabeth, affirment leur volonté de se faire vacciner par précaution. Le rappel vaccinal est perçu comme une protection efficace, notamment pour éviter les formes graves et réduire les hospitalisations.
Pas de retour aux restrictions de 2020
Les spécialistes tiennent à rassurer la population. Benjamin Davido, infectiologue à Garches, rappelle que le virus actuel est beaucoup moins létal que celui de 2020. Il n’y a, selon lui, aucune raison de craindre un débordement hospitalier similaire aux premières vagues. La vigilance demeure cependant nécessaire, surtout face au risque d’une “triple épidémie” Covid-grippe-bronchiolite cet hiver.