Dans une annonce récente, le gouvernement a révélé des mesures d’économies supplémentaires totalisant 5 milliards d’euros, affectant divers secteurs dont l’aide au développement, la culture et les dispositifs écologiques, ainsi que les congés maladie dans la fonction publique.
Ces réductions budgétaires sont essentielles pour atteindre l’objectif de réduire le déficit national à 5 % du PIB.
Ces 5 milliards d’euros font partie d’un effort global de 60 milliards d’euros, composé de 20 milliards provenant de hausses d’impôts et de 40 milliards de réduction des dépenses.
Parmi ces réductions, 20 milliards sont alloués à l’État, dont 15 milliards étaient déjà programmés dans les budgets de l’État et de la sécurité sociale pour 2025, les 5 milliards restants étant détaillés récemment.
Impact sur la Fonction Publique
La fonction publique contribuera à cet effort par une économie de 1,2 milliard d’euros. Cette somme sera économisée principalement via l’augmentation des jours de carence pour les congés maladie, qui passeront de un à trois jours, et par un plafonnement à 90 % de la rémunération pendant les trois premiers mois de congé maladie ordinaire.
Le ministère de la Fonction publique justifie ces mesures par une augmentation de près de 80 % de l’absentéisme au cours des dix dernières années, passant de 43 millions de jours en 2014 à 77 millions en 2022.
Réductions dans D’autres Secteurs
D’autres réductions comprennent une baisse significative de la réserve de précaution pour presque tous les ministères, à l’exception de ceux de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice, de l’Enseignement supérieur et des Outre-mer. Plus de la moitié des 5 milliards d’économies proviendra de cette annulation.
En ce qui concerne les politiques spécifiques, le soutien à l’aide au développement verra une coupe de 640 millions d’euros, le secteur de la culture, en particulier l’audiovisuel public, sera réduit de 55 millions d’euros.
Les dispositifs de soutien au verdissement des véhicules verront également une réduction, passant de 1 milliard à 700 millions d’euros, bien que ces fonds soient complétés par des aides via les certificats d’économie d’énergie.