Figure culte du cinéma pour adultes des années 1970, Brigitte Lahaie incarne une époque, un style, et une liberté se*uelle revendiquée.
Plus de quatre décennies après ses débuts, la comédienne se livre sans détour sur son parcours, ses choix et les limites qu’elle a toujours refusé de franchir. Lorsqu’elle arrive à Paris à l’âge de 18 ans, Brigitte Lahaie s’ouvre sans complexe aux univers de l’ér*tisme et du n*, posant d’abord pour des revues spécialisées. Deux ans plus tard, elle franchit le pas du cinéma *****graphique, entamant une carrière fulgurante. En quatre ans, elle tourne dans une centaine des films, devenant l’un des visages les plus emblématiques de ce que l’on appelle aujourd’hui le “p**** à papa”. À cette époque, l’industrie est encore artisanale, transgressive, et porte une certaine idée de la libération des mœurs, bien loin des logiques actuelles de rentabilité et de formatage.
Une carrière sulfureuse, mais assumée
Durant sa période d’activité, Brigitte Lahaie s’impose par son charisme, sa sensualité et sa détermination, devenant l’une des rares actrices à revendiquer pleinement son parcours. Loin de renier cette partie de sa vie, elle en parle avec lucidité et fierté. Encore aujourd’hui, elle demeure une figure mythique pour les amateurs de cinéma ér*tique, autant qu’une curiosité iconique pour les plus jeunes générations. Sa longévité médiatique et sa capacité à se réinventer ont permis à Brigitte Lahaie de traverser les décennies sans perdre son aura singulière.
Une reconversion dans le cinéma bis
En 1980, l’actrice décide de mettre un terme à sa carrière *****graphique, après un ultime film, Les Petites écolières, dans lequel elle incarne une patronne de maison close reconvertie en directrice d’un pensionnat. La transition vers un cinéma plus “classique” s’opère naturellement, bien que ses rôles restent souvent empreints d’érot*sme. Elle tourne notamment dans Fascination de Jean Rollin, référence du cinéma fantastique, mais aussi dans des polars comme L’Exécutrice, où elle joue une justicière au charme ravageur. Brigitte Lahaie démontre alors qu’elle peut être bien plus qu’un simple corps filmé.
Une parole libre et toujours percutante
Depuis la fin de sa carrière à l’écran, Brigitte Lahaie s’est illustrée à la radio, d’abord sur RMC, puis sur Sud Radio, où elle anime des émissions consacrées à la se*ualité. Elle s’exprime aussi par l’écrit : en 1997, elle publie Moi, la scandaleuse, une autobiographie marquante par sa franchise, et en 2025, elle signe Utopia, un ouvrage plus intimiste, dédié à sa passion méconnue : l’équitation, qu’elle a même commentée lors des Jeux olympiques de Londres. En toutes circonstances, elle défend une vision libre et assumée de la féminité.
Une limite qu’elle n’a jamais franchie
Dans une récente interview pour Gala, Brigitte Lahaie revient sans détour sur l’une des pratiques qu’elle a toujours refusé de tourner : la sod****. “Je n’en avais pas envie, je n’en ai jamais fait. Et dans les rares scènes où on pense que c’est moi, c’est en réalité une doublure”, explique-t-elle. Pour elle, la liberté se*uelle passe par le respect total du consentement, et elle se dit chanceuse de ne jamais avoir été contrainte à quoi que ce soit durant ses années de tournage. Un témoignage qui tranche avec certains récits plus sombres issus du milieu.