La disparition de Brigitte Bardot a ravivé les débats autour de son héritage, entre admiration sans réserve et rappel de zones d’ombre.

Lors d’un hommage télévisé, une séquence en direct a cristallisé ces tensions : un échange vif entre Audrey Crespo-Mara et son invité, révélateur des fractures persistantes autour de la figure de l’icône française.
Décédée le 28 décembre, Brigitte Bardot a suscité une avalanche d’hommages saluant son parcours cinématographique hors norme et son engagement pour la cause animale. En parallèle, plusieurs médias ont choisi de rappeler des éléments plus sensibles de sa trajectoire publique : des condamnations judiciaires pour propos jugés racistes, des prises de position politiques assumées, et son entourage, notamment Bernard d’Ormale. Un héritage complexe, à la fois admiré et discuté.

Un hommage appuyé sur le plateau de TF1
Sur TF1, Audrey Crespo-Mara recevait Franz-Olivier Giesbert pour évoquer la disparition de l’actrice. L’éditorialiste a insisté sur la dimension internationale de la star, son franc-parler et la constance de son combat animalier, s’inscrivant dans la tonalité générale des hommages rendus par le monde culturel.
Le rappel factuel qui fait monter la tension

Au cours de l’échange, la journaliste a introduit un élément plus délicat : « Elle a quand même été condamnée six fois pour propos à caractère racistes… ». Une phrase posée, factuelle, mais qui a instantanément jeté un froid. En rappelant ce volet judiciaire, Audrey Crespo-Mara soulignait que l’histoire de Brigitte Bardot ne se résume pas à une légende unanimement célébrée, mais demeure traversée par des controverses durables.
La réaction vive de Franz-Olivier Giesbert
La réponse de l’invité a été immédiate et agacée : « Pfff, c’est totalement faux, c’est la justice ! ». Une réplique qui a surpris, certains téléspectateurs y voyant une minimisation de décisions judiciaires établies. La séquence a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, où elle a été disséquée et commentée.
Une polémique relancée sur les réseaux sociaux

Dans la foulée, des internautes ont rappelé une condamnation visant Franz-Olivier Giesbert en 2014, liée à un article controversé. Ce contre-rappel a ravivé la polémique, transformant l’hommage en débat plus large sur la manière d’évoquer les figures publiques après leur mort : faut-il privilégier la célébration, ou maintenir un rappel exhaustif, y compris des aspects qui dérangent ?










