Alors qu’elle a pris les commandes du JT de 20 h sur France 2 depuis la rentrée, Léa Salamé continue de mener de front son autre rendez-vous phare, Quelle époque !.

Le samedi 15 novembre 2025, l’émission accueillera une nouvelle salve d’invités, dont l’humoriste et comédien Booder, figure incontournable de la scène française, venu raconter un parcours marqué par les épreuves, la ténacité et une détermination rare.
Depuis plus de vingt ans, Booder (Mohammed Benyamna) alterne entre le grand écran et la scène, où son humour tendre et lucide a conquis le public. Mais derrière le succès, l’artiste n’a jamais caché les années de galères qui ont failli briser son ascension.
Invité de RTL en 2023, il confiait s’être longtemps battu pour vivre de sa passion :
« Il y a 21 ans que je fais ce métier… et ce n’est qu’aujourd’hui que je commence à en vivre », expliquait-il, évoquant le désert artistique traversé après Beur sur la ville.
Pour lui, la famille reste sa vraie richesse : un socle qui lui a permis de tenir bon lorsque les projets ne suivaient plus.

La descente aux enfers après “Beur sur la ville”
Le film n’ayant pas rencontré le succès espéré, le comédien prend “une vraie baffe”.
Sans travail, sans inspiration, il raconte avoir connu une période si difficile qu’il s’est retrouvé au RSA :
« Quand j’allais au RSA, les gens prenaient une photo avec moi sans savoir où j’allais », raconte-t-il avec une pointe d’ironie.
Une situation paradoxale, révélatrice du fossé entre la notoriété publique et la réalité économique de nombreux artistes.
Une enfance marquée par la maladie

Le plus étonnant, c’est que Booder revient de très loin. Avant de faire rire la France, il a passé les six premières années de sa vie à l’hôpital.
Né en 1978 dans un village marocain, l’enfant souffre immédiatement de graves difficultés respiratoires, de bronchiolites à répétition, et d’un asthme violent.
Le verdict du médecin tombe : « Cet enfant ne passera pas l’hiver ».
Son père, installé en France pour travailler, organise alors son transfert vers l’hôpital Necker, spécialisé dans les pathologies infantiles.
Booder y resteras six ans.
Ce qu’il en retient, ce sont surtout :
« Les visites de mon père, épuisé par le travail, mais qui venait me voir tous les soirs », et la douleur de l’éloignement maternel, vécu comme un déchirement.










