Dans le cadre intime du studio de France Inter, la matinale s’anime chaque jour sous la houlette de Léa Salamé.
Ce jeudi 30 janvier ne déroge pas à la règle, puisque l’antenne accueille Benjamin Voisin, étoile montante du cinéma français. À seulement 28 ans, ce talent précoce, révélé par le film « Été 85 » de François Ozon, s’aventure désormais sur les planches, où il brille dans un rôle complexe tiré de l’œuvre posthume de Louis-Ferdinand Céline, « Guerre ».
Une ascension remarquable dans le cinéma français
Benjamin Voisin, dont la présence captivante ne laisse personne indifférent, a rapidement gravé son nom dans le panorama cinématographique français. Distingué par le César du meilleur espoir masculin pour son rôle dans « Illusions perdues » de Xavier Giannoli, il continue de tracer son chemin artistique avec audace et finesse.
De l’écran aux planches
Actuellement, Benjamin tient le haut de l’affiche au Théâtre de l’Œuvre à Paris. Il y interprète un one-man-show adapté du roman « Guerre » de Céline, publié à titre posthume en 2022. Ce roman, découvert bien après la mort de l’auteur, explore les affres et les réflexions d’un homme marqué par les horreurs de la Première Guerre mondiale.
Un rôle à plusieurs facettes
Sur le plateau de France Inter, Benjamin s’est livré sur la complexité de son personnage, Ferdinand, qui, gravement blessé au front, réapprend peu à peu les plaisirs simples de la vie. « Il va tout réapprendre : la vie, le plaisir, l’amitié, l’amour, le sexe aussi, » soulignait Léa Salamé, mettant en exergue la dimension polyvalente de Benjamin qui incarne pas moins de huit personnages.
Un échange captivant et sans tabous
L’interview prend une tournure encore plus intime lorsque Léa Salamé explore les subtilités du texte de Céline, notamment autour des notions de vice et de plaisir. La discussion se fait plus libre, Benjamin abordant sans détours les défis et les jouissances liés à l’interprétation de personnages aussi divers que controversés, y compris celui d’une prostituée.
Le point culminant de l’entretien survient lorsque Benjamin décrit une scène audacieuse de la pièce. « Avoir l’occasion de travailler huit personnages sur une scène de théâtre et d’aller toucher leur intimité et de les faire parler entre eux, c’est dingue ! » avoue-t-il avant de révéler l’existence d’une scène de groupe particulièrement provocante. Léa Salamé, visiblement sous le charme, ne cache pas son admiration pour la performance captivante de son invité.