Près de deux ans après le terrible accident provoqué par Pierre Palmade, son ex-épouse Véronique Sanson est sortie de son silence.

Invitée dans l’émission Sept à Huit sur TF1, la chanteuse de 76 ans a livré un témoignage rare, mêlant colère, douleur et désarroi face à ce drame qui a marqué l’opinion publique. Mariée à Pierre Palmade de 1995 à 2004, Véronique Sanson n’avait jamais commenté publiquement l’accident survenu le 10 février 2023 en Seine-et-Marne. « Je ne l’ai pas condamné parce que je n’avais pas envie de dire publiquement que ce qu’il avait fait, c’était épouvantable », a-t-elle expliqué à Audrey Crespo-Mara. Finalement, face à la gravité des faits, elle a choisi de s’exprimer, affirmant : « C’est bien fait pour lui. »
Une condamnation jugée trop clémente
Sans détour, la chanteuse estime que la justice n’a pas été assez sévère. « Je trouve qu’il aurait pu avoir plus de condamnations quand même… Parce qu’il y a un petit bébé qui meurt, une maman qui n’oubliera jamais, un petit garçon traumatisé et un mari cassé de partout », a-t-elle dénoncé. Ses propos traduisent une profonde indignation face à la peine prononcée et aux conditions d’aménagement de la sanction.
Le rappel d’un mariage d’amour
Si elle se montre dure envers son ex-époux, Véronique Sanson a aussi évoqué leur histoire commune. « Je l’ai aimé en sachant qu’il aimait les hommes. Mais moi, je l’aimais lui. Tout le monde s’est moqué de nous quand on s’est mariés… On s’est beaucoup aimés », a-t-elle confié, soulignant la sincérité de leur union malgré les jugements extérieurs.

Retour sur un drame aux lourdes conséquences
Le 10 février 2023, Pierre Palmade, alors sous l’emprise de cocaïne et de drogues de synthèse, avait provoqué une violente collision. Trois personnes avaient été grièvement blessées, dont une femme enceinte qui a perdu son bébé. Condamné en novembre 2024 à cinq ans de prison dont deux fermes, l’humoriste avait finalement été libéré au bout de quatre mois pour purger le reste de sa peine sous bracelet électronique, une décision qui avait déjà suscité la controverse.
Une prise de parole qui résonne
En rompant le silence, Véronique Sanson a ravivé le souvenir de ce drame et donné une voix aux victimes souvent reléguées au second plan. Ses mots rappellent la douleur durable des familles touchées et posent, une fois encore, la question de la proportionnalité de la justice face aux drames causés par la drogue et l’imprudence.










