Anne Hidalgo, maire de Paris, a marqué les esprits en se baignant dans la Seine, réalisant une promesse longuement attendue par les Parisiens. Cette action symbolique intervient juste avant les JO de Paris, témoignant de son engagement envers la revitalisation des voies fluviales de la capitale.
Anne Hidalgo a pris son courage à deux mains et s’est immergée dans les eaux de la Seine au pont Marie, une démonstration de la qualité de l’eau que la ville a tant travaillé à améliorer.
Accompagnée de figures notables telles que Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux Olympiques, et Marc Guillaume, préfet d’Île-de-France, ce geste a été un fort symbole de progrès environnemental.
« C’est du bonheur. On rêve de cela depuis des années et des années, » a exprimé la maire avec enthousiasme.
Échos d’un Autre Plongeon
Peu de temps avant cet événement, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, avait également fait le grand saut, un geste qui n’a pas manqué de résonner avec celui de Hidalgo.
Malgré une chute lors de son entrée dans l’eau, la ministre a rassuré le public sur son état de santé, affirmant qu’il n’y avait eu « zéro effet secondaire ». Sa déclaration post-baignade reflète un esprit de défi et d’accomplissement : « Promesse tenue et engagement tenu. C’était un pari, on l’a fait ».
La chute d’Amélie Oudéa-Castéra a provoqué une réaction cinglante de la part d’Anne Hidalgo, révélant une rivalité sous-jacente entre les deux femmes.
Selon Le Canard Enchaîné, Hidalgo n’a pas caché sa schadenfreude : « Elle s’est plantée. Elle s’est cassée la gueule. Bien fait pour elle ! », aurait-elle déclaré, exposant des tensions qui vont bien au-delà de simples plongeons compétitifs.
Ces baignades, au-delà de leur aspect spectaculaire, auraient pu être un moment de rassemblement et de célébration partagée, mais il semble que les différences politiques et personnelles entre Hidalgo et Oudéa-Castéra en ont décidé autrement. Cet échange d’eau froide illustre comment même les actions les plus festives peuvent être teintées de compétition politique.