La tension politique et sociale en France franchit un nouveau cap. En marge de la grève du 2 octobre, François-Xavier Bellamy, député européen et vice-président de LR, affirme avoir été pris à partie à la gare du Nord. Ce climat de menaces s’ajoute à d’autres intimidations visant des élus de droite.
Alors qu’il s’apprêtait à embarquer dans un train à Paris, le député européen a raconté sur X avoir croisé un groupe d’une centaine de manifestants. Ces derniers auraient scandé à son encontre « Bellamy à l’échafaud », une scène qu’il décrit comme glaçante. L’élu y voit la confirmation d’une banalisation inquiétante de la violence verbale et symbolique à l’égard des responsables politiques.
Un climat délétère pour les élus
Bellamy n’est pas le seul à dénoncer ce type de dérives. Bartolomé Lenoir, député UDR et proche de la ligne d’Éric Ciotti, a révélé avoir été visé par de nouvelles menaces de mort. Dans un message reçu en février dernier, il se voyait promis à la guillotine par un individu identifié depuis comme un voisin parisien. Plus récemment, il assure être régulièrement ciblé sur les réseaux sociaux par des militants d’extrême gauche, en particulier ceux de La France insoumise, contre qui il a porté plainte.
La banalisation inquiétante des violences politiques
Pour François-Xavier Bellamy comme pour Bartolomé Lenoir, ces menaces illustrent une atmosphère délétère où l’invective et la menace remplacent le débat démocratique. Les slogans appelant au supplice ou à l’élimination d’élus traduisent une radicalisation préoccupante, à un moment où les tensions sociales s’expriment déjà massivement dans la rue.