Sur RMC, Jacques Legros n’a pas mâché ses mots. L’ancien présentateur du JT de TF1, désormais retraité, a vivement critiqué les pistes budgétaires évoquant un effort supplémentaire demandé aux seniors.
Selon lui, la France se trompe de cible en augmentant les impôts plutôt qu’en réduisant les dépenses publiques. Interrogé mercredi 1er octobre sur les mesures envisagées pour combler le déficit, Jacques Legros a reconnu faire partie des retraités les plus aisés. Mais l’idée de voir une nouvelle fois cette catégorie contribuer davantage l’agace profondément. « Ça commence à me fatiguer que dans ce pays on parle toujours de faire payer plus, d’augmenter telle taxe, de supprimer tel avantage… Et si on insistait plus sur les dépenses ! », a-t-il lancé.
Des dépenses publiques dans le viseur
Le journaliste a déploré un déséquilibre dans le débat public, centré sur les recettes fiscales et non sur la maîtrise des dépenses. « Les Français en ont marre de se voir traire ! », a-t-il martelé, estimant qu’il était urgent de s’interroger sur l’utilité de certaines structures et associations financées par l’État. Pour lui, l’effort demandé aux citoyens devient injustifiable si l’administration ne se réforme pas en profondeur.
Un scepticisme sur les économies annoncées
Face à l’objectif gouvernemental de 44 milliards d’euros d’économies, Jacques Legros a exprimé son scepticisme. Il juge insignifiante la différence avec une dette colossale de 3 400 milliards. « Je n’appelle pas ça des solutions, j’appelle ça un plâtre sur une jambe de bois, c’est ridicule », a-t-il fustigé, estimant que ces mesures ne changeraient rien au problème de fond.
Une critique partagée par une partie de l’opinion
Les propos du journaliste rejoignent un sentiment répandu parmi de nombreux Français : l’impression d’une fiscalité toujours plus lourde et d’un État incapable de se réformer. Son intervention traduit une exaspération face à une mécanique budgétaire jugée inefficace, où l’on demande sans cesse plus d’efforts aux contribuables sans s’attaquer aux causes structurelles du déficit.