Depuis plusieurs jours, une rumeur persistante circule sur les réseaux et dans les couloirs de l’audiovisuel :
Apolline de Malherbe serait sur le point d’être évincée de son rendez-vous politique matinal sur BFMTV, au profit de la journaliste Sonia Mabrouk. Si cette hypothèse a affolé les observateurs, la chaîne a tenu à remettre les pendules à l’heure.
C’est le journaliste Clément Garin qui a allumé la mèche. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, il annonçait avec assurance que Sonia Mabrouk était sur le point de signer son arrivée sur BFMTV, à la rentrée prochaine.
Selon lui, cette arrivée scellerait le départ d’Apolline de Malherbe de l’interview politique Face à Face, qu’elle mène chaque matin à 8h30 depuis cinq ans. Il affirmait même qu’un rendez-vous entre la journaliste et Rodolphe Ravanas, patron d’Altice Média, était prévu pour conclure l’accord.
Mais la direction de RMC-BFM n’a pas tardé à démentir catégoriquement cette information. « Apolline de Malherbe poursuit son aventure avec le groupe », ont-ils affirmé dans les colonnes du Figaro. La journaliste conservera non seulement Face à Face, mais aussi la matinale Apolline Matin sur RMC et RMC Story, son émission Apolline de 9 à 10 sur BFMTV, ainsi que le programme Apolline chez vous. Un agenda chargé qui contredit formellement les allégations de remplacement.
Un plateau politique qui ne manque pas de piquant
Ce lundi 5 mai, comme pour mieux démontrer qu’elle est bien en place, Apolline de Malherbe recevait le député RN Sébastien Chenu sur le plateau de BFMTV. Au programme : la perspective de l’élection présidentielle de 2027, avec un focus sur la possible inéligibilité de Marine Le Pen, condamnée en première instance dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national.
Face à cette éventualité, Sébastien Chenu n’a laissé aucun doute sur la stratégie de son parti : « Si Marine Le Pen était empêchée, nos idées seraient portées par le président de notre parti, c’est-à-dire Jordan Bardella », a-t-il affirmé. Pour lui, la succession est claire, et elle s’inscrit dans la continuité du projet du Rassemblement National.
Une allusion qui fait écho aux bruits de couloir
Mais au-delà du débat politique, un petit clin d’œil glissé par Sébastien Chenu n’est pas passé inaperçu. Lorsque la journaliste lui demande si Jordan Bardella est suffisamment préparé pour endosser ce rôle, Chenu répond, avec une pointe d’ironie : « L’élection présidentielle, c’est un rapport entre le candidat et les Français. Ce rapport, il est unique. Les personnes ne sont pas interchangeables. Comme vous avec Sonia Mabrouk. »
Une pique subtile, mais lourde de sous-entendus, renvoyant directement aux rumeurs de remplacement qui visent Apolline de Malherbe. Loin de s’en offusquer, la journaliste a gardé son calme, continuant son entretien sans détour, preuve d’une solidité professionnelle indiscutable.
Un symbole de résilience dans un univers instable
Malgré les spéculations, Apolline de Malherbe reste un visage fort du groupe Altice, incarnant l’interview politique avec une ténacité saluée. Depuis sa prise de fonction sur Face à Face, elle a su imposer un ton direct, incisif mais respectueux, qui lui a valu autant d’admirateurs que de critiques. Son maintien à l’antenne démontre que la chaîne mise toujours sur elle pour incarner ce rendez-vous clé du matin.