Carcassonne est encore sous le choc. Moins d’un mois après la découverte de plus de 300 cadavres de chats dans un appartement insalubre, de nouvelles dépouilles ont été retrouvées dans le même quartier. Une affaire d’une cruauté inouïe, qui met en lumière un drame à la fois humain et animal.
Le 25 septembre dernier, les policiers avaient mis au jour une scène d’horreur dans un appartement du centre-ville de Carcassonne : plus de 300 chats morts, entassés dans des conditions indescriptibles.
Ce mercredi 22 octobre, les agents chargés du nettoyage ont fait une nouvelle découverte macabre dans un logement de l’avenue Roosevelt.
Selon les informations d’Actu.fr, une vingtaine de nouveaux cadavres ont été retrouvés, parfois dans un état de décomposition avancé.
Des chats enfermés dans des corbeilles à linge
Les techniciens de la société DHAS, mandatée pour remettre le logement en état, ont d’abord cru à des déchets ordinaires avant de comprendre la nature du contenu.
« Nous avons été appelés après la découverte de chats morts, parfois très jeunes, empilés dans des corbeilles à linge ou des boîtes de croquettes », explique un enquêteur de la Fondation 30 Millions d’Amis.
Les corps étaient superposés les uns sur les autres, séparés par de la terre ou des détritus, dans un appartement de 45 mètres carrés à l’hygiène désastreuse.
Une femme au comportement inquiétant
La locataire, âgée d’une soixantaine d’années, a été expulsée de son logement social après que les voisins ont signalé des odeurs pestilentielles provenant de l’appartement.
Fait troublant : depuis son expulsion, elle a été aperçue en ville, munie de cages trappes, cherchant à capturer de nouveaux chats.
Une situation qui inquiète profondément les associations de protection animale.
Face à l’ampleur du drame, la Société Carcassonnaise de Protection des Animaux (SCPA) et la Fondation 30 Millions d’Amis ont déposé plusieurs plaintes pour sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’animaux.
Si la sexagénaire est jugée, elle encourt jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Les enquêteurs tentent encore de comprendre les motivations de cette femme, dont le comportement oscille entre négligence pathologique et accumulation compulsive d’animaux.













