Rillette, le sanglier, a finalement trouvé une issue favorable à sa situation complexe.
La préfecture de l’Aube a annoncé la régularisation de sa condition, suite à une décision de justice intervenue mi-janvier qui remettait en cause une interdiction préalable. Rillette avait été adoptée en état sauvage en 2023 par Élodie Cappé, qui gère une écurie près de Chaource. Aujourd’hui, elle pèse 100 kg et est habituée à la présence humaine.
Une Résolution Légale pour Rillette
Après un long combat juridique et administratif, le statut de Rillette, le sanglier domestiqué, a été officiellement sécurisé. La préfecture de l’Aube a consenti à régulariser la situation de l’animal, imposant cependant que certaines normes strictes soient respectées, étant donné que la présence d’un sanglier en captivité reste exceptionnelle. « La détention d’un sanglier doit rester un cas rare, sa place étant dans la nature, » précise le communiqué de la préfecture.
Triomphe pour Élodie Cappé
Élodie Cappé, qui avait recueilli Rillette alors qu’elle n’était qu’un marcassin, a exprimé sa joie sur les réseaux sociaux, déclarant une « victoire définitive ». Sa persévérance a payé, et elle a pu fêter l’événement en proclamant Rillette comme étant désormais une « Chaourçoise » à part entière. L’affaire #SauvezRillette avait suscité un large soutien populaire et médiatique, ce qui a contribué à éviter l’euthanasie initialement envisagée par les autorités.
Conditions de Vie Réglementées pour Rillette
Dans le cadre de cette régularisation, le préfet a établi des conditions précises pour garantir le bien-être de Rillette. Elle doit être logée dans un enclos sécurisé et adapté, sans possibilité de contact avec d’autres porcs ou sangliers. De plus, un suivi vétérinaire régulier et rigoureux est exigé pour s’assurer de sa santé et de sa sécurité. Ces mesures visent à répondre aux besoins spécifiques de Rillette tout en préservant la sécurité sanitaire publique.
Impact et Résonance de l’Affaire
L’histoire de Rillette a mis en lumière les défis réglementaires et éthiques liés à la détention d’animaux sauvages par des particuliers. Alors que la préfecture maintenait initialement que seuls les animaux d’élevages connus pouvaient être autorisés, ce cas a peut-être ouvert la voie à une réflexion plus large sur la cohabitation entre humains et animaux sauvages en contexte domestique.