Mariages, naissances, divorces, décès… Tant d’événements qui doivent nous pousser à reconsidérer la clause bénéficiaire de nos assurances vie.
Mais pourquoi est-il crucial de mettre à jour cette partie de notre contrat d’assurance, et comment s’y prendre efficacement ?
Voici un guide essentiel pour ne pas se tromper et s’assurer que notre volonté soit respectée après notre départ.
L’assurance vie est l’un des placements préférés des Français, cumulant près de 2 000 milliards d’euros d’encours.
Ses avantages successoraux sont notables, surtout avec l’abattement de 152 500 euros pour les versements effectués avant les 70 ans du souscripteur.
Ces avantages ne peuvent toutefois bénéficier qu’à la personne désignée dans la clause bénéficiaire, d’où l’importance de cette dernière. Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris, rappelle que les événements familiaux majeurs sont autant d’occasions pour réévaluer à qui l’on souhaite transmettre son capital.
Moments Clés pour Réévaluer votre Clause
Chaque grande étape de la vie personnelle, telle que le mariage ou l’arrivée d’enfants, nécessite une révision de la clause bénéficiaire. La formulation initiale des contrats souvent standard — désignant le conjoint, puis les enfants, puis les héritiers — ne convient pas à toutes les situations. Par exemple, sans mariage ou PACS, un partenaire peut se retrouver déshérité malgré une relation de longue durée.
Gérer les Changements de Situation Personnelle
Il est crucial de mettre à jour sa clause en cas de divorce ou de remariage pour que le capital ne se retrouve pas accidentellement dans les mains d’un ex-conjoint.
L’adaptation de cette clause permet de refléter fidèlement les volontés actuelles du souscripteur, même en cas de changements dans la dynamique familiale, comme le décès d’un enfant, où il faudrait envisager d’inclure les petits-enfants comme bénéficiaires.
Il est également sage de prendre en compte les donations faites de son vivant.
Si un souscripteur a déjà largement pourvu ses enfants de son vivant, il pourrait être judicieux de réajuster la clause pour favoriser davantage son conjoint survivant, notamment pour soutenir financièrement ce dernier dans les dernières années de sa vie.