Jonathan Cohen poursuit une trajectoire singulière dans le paysage audiovisuel français, enchaînant les succès sans jamais s’éloigner de son humour décalé.

Entre cinéma, séries et divertissements télévisés, l’acteur assume ses choix artistiques, y compris lorsque ceux-ci s’inscrivent au cœur de polémiques médiatiques, comme celle déclenchée par Blanche Gardin autour de l’émission Lol : qui rit, sort !.
Depuis plusieurs années, Jonathan Cohen multiplie les projets sans lever le pied. Du Flambeau à Family Business, en passant par Sentinelle ou encore Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, l’acteur s’est imposé comme une figure incontournable de la comédie française contemporaine. Un succès qu’il entend bien prolonger avec L’Âme idéale, le nouveau film d’Alice Vial, attendu en salles le 17 décembre 2025.
Un nouveau film entre humour et fantastique
Dans L’Âme idéale, Jonathan Cohen évolue dans un registre singulier, mêlant comédie et fantastique. Le long-métrage suit Elsa, quadragénaire célibataire dotée d’un don particulier : elle peut voir et parler aux morts. Sa rencontre avec Oscar, incarné par l’acteur, ouvre la voie à une histoire atypique, où charme et mystère se confondent, fidèle à l’univers décalé que Jonathan Cohen affectionne.

Au-delà du cinéma, l’acteur s’est également illustré à la télévision, notamment dans Lol : qui rit, sort !. En 2023, sa participation à ce jeu humoristique l’a rapproché encore davantage du public. Le programme, animé par Philippe Lacheau, connaît un large succès mais suscite aussi des critiques, en particulier de la part de Blanche Gardin.
Le coup de gueule de Blanche Gardin
L’humoriste n’a pas mâché ses mots à propos de l’émission, dénonçant publiquement le déséquilibre entre les cachets des participants et les sommes reversées aux associations caritatives. Elle s’en est également prise frontalement aux plateformes de diffusion, pointant du doigt les contradictions éthiques du système. Des propos qui ont déclenché un vif débat dans le milieu artistique.
Interrogé par Télérama, Jonathan Cohen a choisi une réponse nuancée, reconnaissant certaines vérités dans le discours de Blanche Gardin, tout en regrettant ce qu’il considère comme une forme d’incohérence. Selon lui, critiquer les grands groupes tout en utilisant leurs outils relève d’une hypocrisie collective difficile à éviter. L’acteur défend une approche pragmatique, rappelant que ces productions font vivre de nombreux techniciens et professionnels du secteur.
Une vision assumée de l’industrie culturelle
.
Jonathan Cohen assume pleinement le fait de composer avec les réalités de l’industrie, estimant qu’aucun acteur du milieu n’est totalement irréprochable. Il explique préférer continuer à travailler et à créer, plutôt que de s’imposer des limites qu’il juge irréalistes. Une position qui tranche avec les discours plus radicaux, mais qui reflète une certaine lucidité sur le fonctionnement du cinéma et de la télévision.
Après la sortie de Blanche Gardin, d’autres personnalités ont pris la parole, apportant des points de vue similaires ou complémentaires. Virginie Efira a rappelé que le cinéma reste avant tout une industrie, tandis qu’Adèle Exarchopoulos a reconnu l’impossibilité d’atteindre une pureté morale absolue dans ce milieu. Des déclarations qui ont contribué à élargir le débat au-delà du simple cas de Lol : qui rit, sort !.










