Au moment où la France débat sans relâche de l’immigration, une intervention inattendue a marqué les esprits. Sur le plateau de BFMTV, un retraité de 83 ans, Alain Forêt, a livré un témoignage cash et empreint d’histoire, rappelant que les vagues migratoires ont toujours façonné l’identité nationale.
Le 16 septembre 2025, BFMTV organisait une grande émission autour d’une question volontairement tranchée : « Immigration : faut-il dire stop ? ». Plusieurs personnalités et citoyens étaient invités à réagir. Parmi eux, Alain Forêt, un retraité octogénaire, qui a exprimé sans détour sa lassitude de voir le sujet tourner en boucle. « Je suis un tout petit peu fatigué avec l’immigration, vous m’excuserez », a-t-il lancé, déclenchant quelques sourires dans l’assistance.
Un rappel historique face au débat actuel
Pour appuyer son propos, Alain Forêt a convoqué l’Histoire. « Il y a combien parmi nous ici qui sont des purs Celtes ? », a-t-il interrogé, avant de rappeler que les migrations font partie intégrante de la construction de la société française. Selon lui, depuis des siècles, le pays a absorbé des vagues successives, qu’il s’agisse des Espagnols, des Italiens ou encore des Polonais. « Arrêtons de nous emmerder avec les migrations. On a eu des vagues tout le temps, tout le temps », a-t-il martelé, soulignant que le phénomène n’a rien de nouveau.
Une perspective sur l’immigration récente
Le retraité a également évoqué l’arrivée de travailleurs musulmans dès les années 1960, notamment lors des recrutements de Citroën en Algérie. Pour lui, la présence musulmane en France s’inscrit donc dans une continuité historique, même si elle peut parfois soulever des défis d’intégration. « Notre pays, il est certes judéo-chrétien, tant mieux, très bien. Alors c’est vrai que les musulmans, c’est un peu plus compliqué à intégrer, mais on y arrive », a-t-il ajouté.
Un message qui résonne au-delà du plateau
Son intervention a rappelé que l’histoire de la France est indissociable de ses migrations. En insistant sur la diversité des origines qui composent la nation, Alain Forêt a recentré le débat sur une évidence souvent oubliée : l’immigration a toujours été un moteur de transformation sociale et économique.












