Une découverte pour le moins insolite a eu lieu samedi 30 août à la gare de Lyon, à Paris. Deux hommes, dont un mineur, ont été interpellés avec près de 10 millions d’euros de bijoux de luxe dissimulés dans leurs vêtements.
Lors d’un contrôle de routine, les policiers ont mis la main sur une Rolex et un collier estimé à 5 millions d’euros, cachés dans le slip de l’un des suspects. Dans la même dissimulation se trouvaient également une bague évaluée à un million et des boucles d’oreilles à deux millions d’euros, rangées dans une chaussette. Au total, un butin proche de 10 millions d’euros a été saisi.
Des suspects déjà connus de la police
Les deux hommes arrêtés étaient défavorablement connus des services de police. Leur valise contenait en outre une disqueuse, un outil laissant supposer d’éventuelles intentions de cambriolage. Après une première garde à vue au commissariat du XIᵉ arrondissement, l’affaire a été confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB), spécialisée dans les vols de grande ampleur.
Des contrôles renforcés dans les gares
Cette arrestation spectaculaire s’inscrit dans le cadre des opérations de surveillance menées régulièrement dans les gares et transports en commun. Reste à éclaircir l’origine des bijoux et les circonstances de leur détention. Les enquêteurs devront déterminer si les suspects faisaient partie d’un réseau plus large ou s’ils agissaient de manière isolée.
Des affaires internationales comparables
Ce type de vol ne se limite pas à la France. Aux États-Unis, un journaliste de Miami a récemment été inculpé après avoir dérobé une Rolex à l’un de ses voisins. Le bijou, estimé à 16 000 dollars, avait été mis en gage, ce qui a permis aux autorités de remonter jusqu’au suspect. Là encore, le profil de l’auteur – un reporter télévisé – a provoqué stupeur dans la communauté locale.
Un marché du luxe sous surveillance
Ces deux affaires, à Paris comme à Miami, mettent en lumière l’attrait croissant pour les bijoux et montres de luxe, devenus des cibles privilégiées pour les voleurs. Elles rappellent aussi l’importance d’une vigilance accrue des autorités, face à un trafic qui ne connaît ni frontières ni milieux sociaux.