Dans une tentative de rééquilibrage des finances publiques, Michel Barnier, le nouveau Premier ministre nommé le mois dernier, propose des mesures d’austérité qui incluent des modifications des indemnités pour arrêts de travail.
Ces changements, qui visent à réduire les dépenses publiques, pourraient avoir des répercussions significatives pour les salariés et les entreprises.
Sous la direction de Michel Barnier, le gouvernement cherche à modifier l’indemnisation des arrêts de travail dans le but de contrôler les dépenses publiques.
Cette approche n’est pas nouvelle, les administrations précédentes ayant déjà envisagé de réduire les versements de la Sécurité sociale pour diminuer l’absentéisme, supposant que des indemnités moins généreuses dissuaderaient les demandes d’arrêt de travail.
Nouvelles propositions sur les périodes de carence
Le 2 octobre, Barnier a suggéré d’allonger le délai de carence, actuellement de trois jours, pour limiter les abus et réduire encore plus les coûts.
Cette proposition implique que les salariés ne seraient indemnisés qu’à partir du quatrième jour d’arrêt, perdant ainsi l’équivalent de trois jours de salaire à chaque fois.
L’idée sous-jacente est que des conditions plus strictes pourraient entraîner une baisse de l’absentéisme.
Impact potentiel sur les plafonds d’indemnisation
En outre, le gouvernement envisage de réviser les montants des indemnités journalières. À l’heure actuelle, un travailleur perçoit la moitié de son salaire journalier moyen, calculé sur la base des trois derniers mois de salaire brut.
Pour les salariés les mieux rémunérés, le plafond actuel est fixé à 1,8 fois le Smic, soit un maximum de 52,28 euros par jour.
Selon les informations des Echos, cette limite pourrait être abaissée à 1,4 Smic, ce qui réduirait le plafond à 2 473,69 euros par mois, générant des économies estimées à 600 millions d’euros.