À l’ère du numérique, les escrocs trouvent sans cesse de nouvelles méthodes pour tromper leurs victimes, exploitant chaque avancée technologique pour perpétrer leurs méfaits.
L’année dernière, pas moins de 400 000 personnes ont été victimes d’escroqueries diverses, allant de l’arnaque à la carte bancaire pouvant coûter jusqu’à 20 000 euros à des fraudes bancaires exposées par l’UFC-Que Choisir. Ces malversations se diversifient, ciblant désormais aussi les communications par téléphone.
Les escrocs, après avoir longtemps privilégié le phishing par courriel, se tournent désormais vers les télécommunications. Un exemple typique est le SMS informant que votre colis est bloqué et nécessite le paiement de frais de douane pour être libéré, un stratagème de plus en plus courant.
Les courriels d’escroquerie présentent souvent des signes révélateurs, comme une adresse électronique incohérente ou truffée de fautes d’orthographe, qui devraient alerter le destinataire sur leur provenance douteuse.
Méfiance envers certains indicatifs téléphoniques
Selon le Journaldunet, il est possible de détecter les arnaques par téléphone, notamment en faisant attention aux numéros non masqués qui peuvent être traçables par les autorités.
Il est conseillé d’éviter les appels provenant de certaines régions, comme ceux débutant par +229 ou 00229, indicatifs du Bénin, un pays malheureusement célèbre pour ses activités de cybercriminalité.
Anthony Legros, fondateur de Signal-Arnaques, souligne que beaucoup de ces arnaques démarrent sur les réseaux sociaux avant de se concrétiser par téléphone ou SMS.
Les fraudeurs utilisent parfois des numéros français grâce à des services de numérotation virtuelle facilement accessibles. Pour parer à ces risques, des applications comme Hiya ou Truecaller peuvent être utilisées pour filtrer les appels indésirables.