Si vous recevez un courriel prétendument de l’administration fiscale, il est crucial de rester vigilant, car les arnaques fiscales sont en pleine recrudescence.
Cet été, nous avons déjà attiré votre attention sur diverses escroqueries. Les escrocs ne se contentent plus de frapper aux portes ou de passer des appels téléphoniques ; ils se lancent désormais dans des campagnes de phishing de plus en plus sophistiquées. Le principe ? Appâter les victimes potentielles par des textos ou des courriels trompeurs. C’est ainsi que l’arnaque aux impôts parvient à tromper de nombreux internautes.
Les fraudeurs n’hésitent pas à se faire passer pour des institutions telles que la Sécurité Sociale, l’ANTAI (pour les contraventions) ou encore la Caf. Bien entendu, le fisc n’échappe pas à ce phénomène. Si vous recevez un courriel prétendument de la DGFiP, soyez extrêmement prudent. Ces courriels sont souvent conçus pour créer de faux espoirs ou, au contraire, effrayer les destinataires avec des menaces. Parfois, les escrocs tentent de rediriger leurs victimes vers des pages frauduleuses dans le but de leur extorquer des informations personnelles.
Comment fonctionne l’arnaque aux impôts ?
Début août, les contribuables reçoivent leurs avis d’imposition pour l’année 2023. Ce document comprend des informations essentielles telles que le montant restant à payer, le revenu fiscal de référence et, dans certains cas, l’annonce d’un remboursement pour ceux ayant trop payé via le prélèvement à la source. Cette période est donc propice aux escroqueries, et les fraudeurs ne manquent pas d’inventivité pour tromper les contribuables. L’administration fiscale a dû intervenir sur son site officiel pour prévenir ces arnaques.
« Actuellement, diverses escroqueries se diffusent en usurpant l’identité de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP). » prévient le fisc.
Les arnaqueurs font preuve de créativité pour convaincre leurs victimes. Parfois, ils promettent de grosses sommes de remboursement ou menacent d’actions sévères telles que l’intervention d’un huissier, des amendes majorées, ou même des peines de prison. Dans le cadre de l’arnaque aux impôts, tout est bon pour tromper les destinataires et les pousser à réagir rapidement.
Attention aux apparences…
Les escrocs créent des courriels très crédibles, souvent avec des en-têtes qui imitent ceux de la direction générale des Finances publiques, du site impots.gouv.fr, du ministère des Finances ou de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Ces courriels peuvent inclure des notifications et des documents fictifs imitant les courriers officiels (faux agents publics, fausses signatures, faux tampons, etc.).
Cependant, l’arnaque aux impôts présente un point faible majeur : le fisc ne communique pas par courriel. L’administration préfère les communications par voie postale ou les démarches effectuées directement depuis votre espace personnel sur le site officiel des impôts. De plus, la DGFiP n’enverra jamais de liens pour remplir des formulaires par email. Vous pouvez vérifier les coordonnées de l’expéditeur pour plus de sécurité. Les adresses officielles se terminent par « @dgfip.finances.gouv.fr ». Toute autre adresse est suspecte et indique une arnaque aux impôts.
« Toute adresse non conforme révèle une tentative d’escroquerie. » avertit l’administration fiscale.
Les fautes d’orthographe ou de grammaire dans le courriel doivent également vous alerter. En cas de doute, connectez-vous directement à votre espace personnel sur le site officiel des impôts pour vérifier votre situation fiscale.