Le 30 novembre 2021, une législation significative est entrée en vigueur en France, interdisant l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques et les delphinariums.
Cette mesure a conduit à la fermeture définitive du Marineland d’Antibes le 5 janvier dernier, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir des orques qui y résidaient, et provoquant le lancement d’une pétition pour leur protection.
Fin d’une époque pour Marineland
Suite à la nouvelle législation française, le Marineland d’Antibes, connu pour ses spectacles aquatiques, a fermé ses portes. Cette décision soulève des questions sur le devenir des orques encore présents dans le parc, un sujet qui a immédiatement captivé l’attention du public et des activistes.
Situation similaire en Grèce
Le débat sur le bien-être animal ne se limite pas à la France. L’Attika Zoological Park en Grèce, qui hébergeait des dauphins dans ses installations, a également cessé ses spectacles. Ce parc de 20 hectares, ouvert en 2000 et abritant plus de 2 000 animaux, a été sous le feu des critiques, notamment pour avoir abattu des animaux échappés, tel qu’un chimpanzé en 2022 et deux jaguars en 2018, pour des raisons de sécurité.
Controverses et changements
Malgré l’existence d’une législation grecque interdisant les spectacles d’animaux sauvages depuis 2012, l’application de cette loi a été inégale, permettant la continuation des représentations. Cependant, sous la pression constante des associations de défense des animaux, des changements ont été apportés.
Résolution et avenir des dauphins
Jean-Jacques Lesueur, fondateur du parc et homme d’affaires français, a longtemps justifié la présence de dauphins comme faisant partie de programmes éducatifs. Toutefois, après des années de débats publics et de pression des associations, le parc a pris la décision de transférer ses cinq dauphins au Clearwater Marine Aquarium en Floride, prévu pour mai. Cette transition est considérée comme une victoire majeure pour les défenseurs des droits des animaux.