Sur le plateau de l’émission « C à vous », Anne Marivin n’a pas ménagé ses critiques envers la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, suite à ses récentes déclarations sur l’orientation scolaire.
L’actrice, prochainement à l’affiche du film « Rapide », a exprimé son désaccord face aux propos initiaux de la ministre, qui préconisaient une réflexion sur l’orientation dès la maternelle. Cet échange animé s’est déroulé en présence de Marianne James et Claire Borotra, captivant l’attention du public et des médias.
Déclarations controversées sur l’orientation scolaire
Durant l’émission, le chroniqueur Mohamed Bouhafsi a mis en lumière les propos d’Élisabeth Borne exprimés sur la chaîne LCP. La ministre avait suggéré que les enfants devraient commencer à réfléchir à leur avenir professionnel dès le plus jeune âge. Cette position a rapidement provoqué une vague de réactions négatives sur les réseaux sociaux, forçant la ministre à clarifier ses propos quelques jours plus tard. Elle a rectifié le tir en insistant sur le fait que l’orientation ne devrait pas être imposée si tôt.
Anne Marivin critique ouvertement le système
Anne Marivin, connue pour son rôle dans « Bienvenue chez les Ch’tis » et mère de deux adolescents, a partagé son inquiétude quant à la pression mise sur les jeunes concernant leur avenir scolaire. Elle a souligné l’absurdité de demander à des enfants de 15 ans de choisir une voie qui définira leur futur académique et professionnel. L’actrice a argumenté que cela ne faisait qu’entraver leur capacité à évoluer et à explorer librement leurs intérêts.
Réactions vives et conclusion franche
La discussion a pris un tournant plus personnel lorsque Anne-Elisabeth Lemoine, animatrice de l’émission, a rappelé à Marivin que la politique d’orientation précoce s’adressait à des élèves bien plus jeunes que les lycéens. Cette précision a suscité une réaction forte de Marivin, qui a conclu de manière cinglante sur les idées de la ministre : « Elle a pété les plombs ! » Cette déclaration a marqué les esprits et résumé le sentiment de frustration partagé par de nombreux parents et éducateurs face aux propositions jugées déconnectées des réalités du développement et des besoins des jeunes.