Dans un acte symbolique fort à quelques années des Jeux Olympiques de Paris, Anne Hidalgo, maire de Paris, a tenu sa promesse en plongeant dans la Seine. Ce geste, attendu depuis des mois, marque un engagement environnemental et sportif important pour la ville.
Depuis l’annonce de sa candidature, Anne Hidalgo avait promis de se baigner dans la Seine, affirmant ainsi son engagement envers la dépollution de ce cours d’eau emblématique avant les Jeux Olympiques de 2024.
Malgré les incertitudes climatiques et les défis logistiques, elle a maintenu sa promesse. « Les dernières mesures sont bonnes, même s’il y a un gros débit de pluie. L’eau sera dépolluée, ça c’est clair. Après, je ne garantis pas le climat, » avait-elle déclaré sur France Inter.
Une matinée historique sur les rives de la Seine
Le mercredi 17 juillet, après plusieurs reports, la maire a concrétisé son engagement. Entourée de membres de sa majorité, dont Pierre Rabadan, Dan Lert, Nicolas Bonnet-Oulaldj et Lamia El Aaraje, elle s’est immergée dans l’eau fraîche de la Seine.
À peine sortie de l’eau, elle a partagé ses impressions, la qualifiant de « douce » et « merveilleuse ». Ce moment a été largement couvert par les médias, soulignant l’importance de cet événement tant pour la ville que pour sa gouvernance.
Avant elle, d’autres figures politiques ont également marqué le fleuve de leur empreinte. Notamment Amélie Oudéa-Castéra, ministre des sports, qui avait plongé dans la Seine le 13 juillet, accompagnée de l’athlète handisport Alexis Hanquinquant, un geste symbolique en prévision des Jeux paralympiques.
Arthur Germain, fils de la maire et passionné d’eaux libres, a joué un rôle déterminant dans la préparation de sa mère pour ce plongeon. Sur BFMTV, il a partagé que, bien qu’elle sache nager, il lui a donné quelques conseils pour perfectionner sa technique.
« Je lui ai un peu appris à plonger, parce qu’elle ne savait pas, » a-t-il expliqué, ajoutant que sa mère connaissait les bases mais qu’il l’avait aidée à peaufiner sa méthode.