Anne-Claire Coudray, figure emblématique du journalisme français, a partagé un aperçu de son parcours professionnel depuis ses débuts en 2000 lors d’une interview récente.
Après avoir obtenu son diplôme, elle a commencé à travailler pour l’agence de presse Internep de Lille, contribuant à des reportages pour TF1 et Arte Info, avant de se joindre directement à TF1. Sa carrière l’a amenée de Lille à Paris, et depuis, elle a couvert des événements d’envergure internationale comme les JO de Pékin et l’élection présidentielle américaine de 2008.
Une ascension au sein de TF1
Après avoir fait ses preuves en tant que journaliste de terrain, Anne-Claire Coudray a été promue au sein de TF1, où elle a commencé à présenter TMC Reportages sur TMC et à remplacer occasionnellement sur LCI. En 2012, elle devient le joker de Claire Chazal pour les journaux de 13 heures et de 20 heures, avant de lui succéder définitivement en septembre 2015. Sa présence régulière aux côtés de Gilles Bouleau pour animer les débats politiques marque un tournant dans sa carrière, confirmant son statut de journaliste de premier plan.
Le défi de remplacer une icône
La transition n’a pas été sans défis pour Coudray, qui a dû surmonter les comparaisons constantes avec Claire Chazal. « Au début, c’était compliqué, surtout venant d’un background de journaliste de terrain où l’apparence est moins scrutée. J’avais 10 kg de plus et remplacer Claire, une figure adorée du public, était une pression énorme, » confie-t-elle. Malgré cela, elle a réussi à s’imposer et à gagner le respect du public, même si elle est parfois encore appelée Claire Chazal dans la rue, ce qu’elle prend comme un compliment.
Réflexions sur le futur
Anne-Claire Coudray reste philosophique quant à son avenir à TF1, se demandant si elle restera à l’antenne pour une décennie supplémentaire. « Cela dépendra des téléspectateurs, » dit-elle, consciente de la nature éphémère de la célébrité et de l’évolution constante du paysage médiatique. Elle reconnaît ne pas avoir la « dimension de star » de ses prédécesseurs mais se concentre sur la qualité de son travail et l’importance de maintenir une continuité avec le passé.