La disparition de Didier Roustan, figure emblématique du journalisme sportif français, marque la fin d’une ère pour ceux qui l’ont suivi depuis ses débuts.
Sa passion pour le football, son intégrité journalistique et son engagement social ont laissé une empreinte indélébile dans le monde du sport et au-delà.
Didier Roustan, véritable icône médiatique, s’est éteint après une lutte acharnée contre la maladie, laissant derrière lui un héritage de passion pour le football.
Dès son plus jeune âge, il s’était voué à ce sport, devenant non seulement un commentateur respecté mais aussi un défenseur des causes des joueurs.
Sa carrière, riche et variée, témoigne de son engagement envers un football authentique et éthique, loin des dérives du business sportif.
Un parcours exceptionnel du local au global
Né à Brazzaville, Didier Roustan a grandi à Cannes où il a commencé à jouer au football avant de se lancer dans le journalisme.
Dès l’âge de 19 ans, il entrait dans le monde des médias et rapidement, il se faisait un nom à Téléfoot, puis chez Canal+ et Antenne 2.
Sa voix unique et son approche critique l’ont distingué, notamment lorsqu’il commentait des événements majeurs comme l’Euro 92 et la Coupe du monde 94.
Un défenseur des joueurs et de l’intégrité
Au-delà de ses commentaires sportifs, Roustan s’est illustré par son engagement social.
Avec des figures comme Éric Cantona et Diego Maradona, il a fondé l’Association internationale des joueurs professionnels, luttant pour les droits et la reconnaissance des joueurs.
Son initiative Foot Citoyen, créée avec Arsène Wenger, visait à combattre le racisme et les discriminations dans le football.